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  • Je suis déplacé また僕の精神について書きます

    Au milieu d'un pays où la malveillance se pare de morale et de franchise (mais la "franchise" n'est qu'un prétexte pour dire des mots qui font mal), où une partie de la jeunesse pèche contre les valeurs, l'Histoire, la transmission, le savoir, l'effort, où les "bonne manières" sont devenues une chose obscène, où tout est dû à la jeunesse sous peine de blocage du pays, je me tiens. Chaque jour, je ne peux m'empêcher de trouver une raison d'être content de vivre dans ce pays : son climat relativement clément pour peu qu'on ait un toit et un chauffage, ses paysages, son patrimoine, sa faune, sa flore. Au lieu de cela, les humains se combattent et se haïssent pour des abtsractions, des concepts, au lieu de contribuer concrètement à faire mieux vivre leur famille, d'apporter quelque chose de constructif à leur pays, à leur région etc. Comparez les manifestations et les mouvements de bienfaisance. Lesquels font se déplacer le plus de monde ? Certes, on va par exemple donner de l'argent à Sidaction (ou je ne sais quoi - c'est toujours ça - mais combien de personnes vont enseigner à leurs enfants le respect des femmes ?).
    Au lieu de chercher des moyens d'améliorer le sort des SDF (les vrais pauvres de notre société), on manifeste, on bloque les transports etc. pour satisfaire des intérêts de classe, des privilèges. Moi, je ne manifeste pas. Je n'ai pas cette hypocrisie. Je ne suis pas dans la ligne de pensée majoritaire. Je suis plus touché par ces hommes que je vois mourir à petit feu dans la rue que par les salariés de telle ou telle entreprise. Plutôt un travail ingrat que pas de travail ni de logement du tout. Et je m'estime fort heureux d'avoir un toit, de quoi me nourrir, de quoi m'habiller et d'avoir la santé. Je me trouve "riche", même si je ne possède aucun bien de grande valeur marchande (et je n'en ai pas besoin, d'ailleurs). Les grosses voitures, les piscines, les chaînes en or, les meubles de prix, ça n'est pas pour moi. Vanité.
    J'aimerais que ces jeunes soient repris par leurs parents, et qu'on leur inculque l'humilité. Dans un pays où les footballeurs professionnels (vous savez, ces sportifs motivés uniquement par la morale et le désintéressement) donnent dans des quotidiens nationaux et sur les plateaux de télévision des leçons de morale aux philosophes (dont ils ne lisent pas les livres, d'ailleurs), je crains qu'on ne remontera pas avant d'avoir réellement touché le fond. Et ce sera bas, et ce sera sans subtilité, et ce sera agressif, et ce sera insolent, et ce sera sanglant. "Quand ces choses commenceront", disait le maître Girard...

    En dehors de l'entraide humaine, de l'amour du prochain, point de salut. (Allez, voilà que l'All nous ressort son couplet cucul la praline ! - Eh bien oui, et j'assume.) Alors, que je sois un dinosaure ou pas, tant pis.
    La bonne nouvelle (en ce qui me concerne), c'est que je m'efforce de me tenir en dehors de ces combats de chiens enragés, ou de ces attaques contre les institutions (ce qui était là avant nous). Et je suis triste quand j'apprends qu'une collègue à moi, une dame d'une immense valeur intellectuelle, se fait agresser pendant un de ses cours (de civilisation chinoise ancienne (!)) au nom de la lutte anti-CPE.

    C'est vrai, je n'héberge pas des pauvres chez moi, je ne leur donne pas mon manteau, mais je n'en suis pas fier, et je ne me pose pas en donneur de leçons sur la place publique. Je ne dis pas "faîtes comme moi". Je dis "suivez l'exemple des gens de bonne nature". Concrètement, je continue d'être plongé dans le savoir et la recherche, ce qui ne m'empêche pas de relever le nez pour contempler, vaguement triste, la bassesse de mes pauvres contemporains qui ne trouveront la paix que quand ils penseront aux autres avant de penser à eux.

  • Zebest examine 試験の問題を準備中

    En raison de la préparation par mes soins d'examens pour mes chers étudiants, je me fais plus paresseux ici. Mais ce ne sera que pour mieux revenir.