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France

  • De la burka en France

    Je compte un de ses jours donner mon point de vue sur la burka en France. On parle de l'interdire au plus vite...

    Mais je suis fatigué ce soir, et très occupé par un prochain grand évènement. Donc cela viendra, et... rien ne tremblera, mais j'aurai donné mon petit point de vue.

  • Mes interrogations concernant le catholicisme

    Autant j'ai toujours été optimiste quant à mon avenir personnel, autant je suis du plus noir pessimiste concernant l'avenir de mon pays, la France, et, aujourd'hui, de ma religion, le catholicisme. 
    Je crois que la Vérité divine, si tant est qu'elle existe, fut au départ éclatée et que des parcelles de vérités furent inégalement éparpillées aux quatre coins du monde. Ce que les mondes méditerranée et européen plus généralement ont perçu de vrai, d'après ce que je crois, est l'existence d'un dieu unique, cause de l'origine de tout. Présent avant le big-bang et cause de celui-ci ou big-bang lui-même, je n'en sais rien. En tout cas entité pensante et créatrice, sorte de personne non-physique, créatrice. Après, les opinions divergent sur la nature bonne, mauvaise ou neutre du dieu en question, sa capacité à se matérialiser, son éventuel discours aux hommes et mille autres problèmes. Ce que les peuples à l'Est de l'Europe ont perçu, c'est la possibilité pour l'âme, survivant à la mort du corps, de se réincarner dans un nouveau corps (humain, animal, végétal, éventuellement minéral ou autre). Ce que je crois et avec moi tous ceux qui se revendiquent gens du Livre ayant accepté la nouvelle Alliance (i.e. les chrétiens et les musulmans), c'est que Jésus est le Christ, c'est à dire le Messie, le roi des Juifs que ces derniers attendaient depuis de si longues années. 
    Enfin, ce que la plupart des hommes du monde croient ici et là, c'est que certains hommes ont reçu des dons qui les dépassent et qu'ils les exercent au nom d'une puissance supérieure dans le but d'aider leur prochain. Saints du bouddhisme, du catholicisme ou de l'islam, on les reconnait admirables, vénérables, bienheureux etc. mais pas autrement qu'hommes.

    A propos du catholicisme, ma religion, donc, je continue de croire qu'il est la religion la moins inexacte, dans ses textes canoniques, même si certains points lui échappent (comme la réincarnation et le droit pour les prêtres de se marier auquel je suis très attaché). Récemment, l'attitude de certains ecclésiastiques m'a choqué. Deux d'entre eux, des abbés que j'aurai la charité de ne pas nommer, m'ont fait très mauvaise impression. L'un était un personnage arrogant, vantard et dépourvu de toute charité, obsédé par l'argent, et l'autre un personnage antipathique, qui ne faisait aucun effort pour être aimable et venir en aide à la personne qui venait le consulter (en l'occurrence ma grand-mère). A cela s'ajoutant les scandales à répétition des innombrables prêtre pédophiles et j'en re-viens à m'interroger sur ce clergé en dessous de tout, pour en arriver aux conclusions suivantes.

    - Les textes de base de l'Eglise catholique sont bons. Ils me conviennent et me semblent les moins éloignés de la Vérité.

    - De nombreux membres du Clergé sont des êtres malfaisants qui ont intégré cette sainte institution pour la miner de l'intérieur par leur comportement néfaste, des loups dans la bergerie pour ainsi dire. Toutefois, prétendre lutter contre le catholicisme à cause de ces gens-là n'a pour moi pas de sens : c'est comme vouloir supprimer l'éducation nationale à cause d'enseignants pédophiles ; le problème n'est pas dans les textes, mais dans l'entrée de ces éléments dans une institution bonne à la base ;

    - Un partie du Clergé est constituée de personnes faibles décidées à renier le passer (messe en latin, liturgie de qualité, spiritualité réelle et non simple rôle social) pour être dans l'air du temps, ce qui les éloigne des protestants, des orthodoxes et des musulmans, plus portés sur la spiritualité réelle.

    - Qu'on le déplore ou qu'on s'en réjouisse, le catholicisme est voué à disparaître, car trop de gens ont intérêt à cela : les démons qui se font passer pour des prêtres et qui violent les petits enfants, les media et les entreprises, dont le travail de sape est quotidien et plus généralement Satan dont le monde extérieur témoigne du règne : culte de l'argent, de la célébrité médiatique, dénigrement de la morale, et en partie des morales sexuelles et financières etc.

    - Une fois le catholicisme mort, suicidé de l'intérieur, dissout dans son vomi, et fêté par le ricanement goguenard des athées et des satanistes, le peuple du monde sera à la merci du Mal, et les protestants, les orthodoxes, les musulmans, les bouddhistes et les autres croyants de bonne volonté auront tout le plus grand mal à essayer d'endiguer le chaos qui commence déjà à envahir notre monde. Et c'est quant nous aurons touché le fond (anarchie et charniers à ciel ouvert) que Dieu et/ou le Christ reviendra (/reviendront) châtier les hommes et restaurer le règne de Dieu sur la terre, et peut-être une Eglise digne de ce nom et qui sera acceptée par tous.

    - Pour l'heure, la seule chose que je puisse faire, c'est dénoncer les agissements de certains membres du Clergé de ma religion, qui me révoltent, mais sans leur faire le plaisir de la quitter pour aller ailleurs.

  • Quelques contradictions du discours officiel sur le métissage

    Etant dans un avenir plus ou moins proche amené à avoir un enfant métis, je reviens sur cette pensée unique du métissage à outrance que nous déversent à longueur de journée les media français.

    On nous présente le métissage comme un état en soi supérieur à celui de "Français de souche" (soyons clair, de Français blanc). Or, qu'on le veuille ou non, le métissage n'est rien de moins qu'un simple état de fait biologique. On nous dit que les métis sont riches de deux cultures. Je réponds qu'ils ne le seront que si on les cultive suffisamment. Une culture n'est pas un acquis biologique, c'est le contraire par essence. S'il n'y a pas d'effort des parents et / ou de l'entourage pour transmettre, le métis peut tout à fait, au contraire, se trouver in-culte. Et quand bien même il serait élevé dans la culture (une éducation humaniste), en quoi et au nom de quoi le Blanc lui serait-il nécessairement inférieur ? Je ne vois pas pourquoi, par exemple,  des sociétés traditionnelles revendiquant des traditions anciennes qui leur sont propres seraient nécessairement inférieures à des sociétés culturellement et / ou ethniquement plus hétérogènes. Je ne vois là aucune raison de créer une "loi". Au contraire, il est impossible de généraliser.

    En me promenant dans la banlieue (dont je suis moi-même un peu sorti), je croise rarement des gens supérieurement cultivés. Je rencontre plutôt des êtres égarés connaissant aussi mal leur pays (la France) que le pays d'origine de leurs parents.

    Autre point intéressant à considérer : on nous dit que le métis est supérieur aux ethnies homogène. J'en déduis qu'un métis blanc-noir est supérieur à un Noir. Comment est-ce possible, puisque l'idéologie actuelle ne cesse de nous répéter que l'homme blanc est chargé de toutes les tares ? Au lieu de corrompre son partenaire noir dans le métissage, le Blanc, par l'opération du Saint-Esprit de la richesse culturelle, permettrait donc au Noir de s'élever encore plus qu'il ne l'est, en créant le métis, qui est l'aboutissement ultime de l'humanité.

    Pour conclure, et afin qu'on ne me prenne pas pour un raciste, car je suis tout sauf ça (je rappelle que je suis un travailleur étranger issu d'une minorité visible dans le pays où je travaille), je pense que cette idéologie qui postule la prééminence d'un état (le métissage) (dont je viens de dire qu'il n'était qu'un état de fait biologique) sur un autre (le "non-métissage") est pour le coup, raciste, et ne soutient aucunement un examen sérieux. C'est l'apprentissage actif de la culture qui détermine si oui ou non une personne est culturellement riche. On trouve des ignares et des imbéciles partout, quelle que soit leur couleur de peau.

    J'ai presque honte d'écrire de telles banalités, mais il me semble que le simple bon sens a déserté beaucoup de têtes en France.

  • Retour provisoire et divagations zebestales sur le futur 一時帰国

    Si près de la fin, mes amis. Si près... Donc si loin ! Car au fur et à mesure que le coureur se rapproche de son but, ses jambes faiblissent, la fatigue envahit tout son corps et une douce torpeur gagne bientôt son esprit. Mais il ne faut pas céder aux faciles sirènes de la paresse. La fatigue a ses droits, mais il n'est pas encore temps de les exercer.

    Je suis en France, chers lecteurs. Le pied alerte, réchauffé, loin de la chambre froide japonaise où je passe mes jours austères. Je goûte la France, la savoure, mais l'instant d'après la pitié me prends. Comment mes compatriotes ont-ils pu en arriver là ? Médiocrité à tous les étages, baisse de toutes les exigences au plan moral comme au plan intellectuel, quant au plan économique, c'est affreux : ces délocalisations sont révoltantes. Ce devrait être considéré comme un délit pénal et il devrait être interdit de licencier lorsque l'on réalise des bénéfices. Au lieu d'être focalisé sur la concurrence internationale, les chefs d'entreprise feraient mieux de réduire leurs égoïsmes et de penser un peu à leurs salariés. Un pays qui ne produit plus rien, peuplé de chômeurs, de fonctionnaires et de vendeurs, cela ne me dit rien qui vaille.
    Et ce président... La prudence me contraint à conserver le silence, mais nous nous comprenons. C'est la honte. La bassesse est dans la politique, dans l'université (si vous saviez !), au coin de la rue, partout.

    Rassurez-vous, là d'où je viens, ce n'est pas mieux. Seulement il y a moins de chômage et d'incivilités, et on y gagne mieux sa vie comme enseignant. Ce sont les avantages principaux du Japon. Après, pour ce qui est des inconvénients... Je ne peux que les constater avec la même peine que celle qui m'envahit lorsque je considère mon propre pays.
    J'en viens parfois à souhaiter la fin du monde pour qu'une si vilaine espèce que la nôtre (l'humaine) disparaisse de la surface de cette planète qu'elle salit tous les jours. Le monde est vilain, et je le déplore. Tout est avili, on se rabaisse soi-même et les autres, et ce qui devrait être sacré (le savoir, les religions, le patrimoine, la chose publique) ne l'est plus.

    Toutefois, d'après mes calculs secrets (ah ! mais oui, ça m'est arrivé d'en faire. Et ne m'en demandez pas le détail, à chacun ses petites recettes), il ne nous resterait que 150 ans environ (comptons 50 ans de marge) avant la fin du monde (j'entends par là une catastrophe naturelle d'ampleur mondiale mettant fin à notre espèce). Alors cette perspective, voyez-vous, m'aide à relativiser et me persuade de la vanité des objets et des honneurs.
    Bien sûr, à nos enfants et petits enfants illettrés, que léguons-nous ? Des souffrances, des gênes, et du vide intelllectuel. Mais qui sait si ces conditions déplorables ne sont pas le meilleur terreau dans lequel pourront se développer les saintetés et les héroismes qui font singulièrement défaut à notre présent, et en France, et au Japon ? 

    Pour l'heure, le soldat du savoir, fourbu mais l'oeil encore vif, retourne à sa tâche, et très bientôt reprendra son clavier pour vous faire un petit signe lorsqu'il posera son fusil. Ensemble, regardant les derniers feux roses et bleu roi du couchant, nous pourrons esquisser un sourire en évoquant le bourbier dans lequel chaque jour nous nous enfonçons un peu plus tristement.