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  • Rencontre aux confins du monde connu ニュエル先輩に東京で会った

      Moi aussi je me devais d'évoquer ma joyeuse entrevue avec le Maître de L'Annexe, venu spécialement à Tôkyô pour me voir (enfin presque). Ensemble, nous avons dégusté un  chat-bout chat-bout des familles (à la viande de boeuf, je tiens à le préciser) dans un restaurant qui a ma prédilection. A la vue de mon petit visage bradpittien de presqu'habitué (ça fait tout de même quatre ans déjà que mon pied foula le sol de cet appréciable établissement), le patron nous offrit charmantement riz, kimch'i et o-konomi-yaki (sorte de grosse galette bourrative). Régalation papillale et appréciage japonal étaient au programme, les délices de l'amitié se mêlant à celles du palais.

      Je regrette de ne pas mettre de photos, mais  ce blog, voyez-vous, se trouve déjà rempli de mes petits riens, alors qu'en serait-il si j'y mettais mes petits quelque-chose(s) ? Enfin, pour des images de la capitale de la gastronomie (Tôkyô), voyez L'Annexe.

  • Game over, par MC Croche 8

    L'ami MC Croche 8 m'a encore envoyé un texte amusant et comme d'habitude farfelu, mais je crains que les trois noms cachés ne parlent qu'aux japonisants et spécialistes d'ethnographie folkloriste, qui plus est...

     

    GAME OVER

    Ce n’est pas sans inquiétude que la jeune Clotilde Leffa entra dans la cantine des studios de France 25 (seule chaîne publique rescapée d’une ultime réforme de l’audiovisuel). Il s’agissait de présenter Léa Zitouni, chargée de production toute puissante, la liste des trois indices soumis quotidiennement aux spectateurs afin de les aider à percer le mystère de la grosse énigme, énigme qui constituait le clou de l’émission vedette : « La culture est un jeu ».   A vrai dire, si la culture n’était pas oubliée (via quelques interventions des pop-stars du moment), c’était plutôt le jeu (fortement mécéné par Vincent Bolloré) qui faisait le succès du programme. Suite à diverses études de marché, il avait été convenu que chaque liste d’indices devait obligatoirement comporter :

    1) le nom d’un animateur du paf ;

    2) le nom d’une chose en rapport avec la peinture (pour affirmer la touche culturelle) ;

    3) le nom d’un animal (à plumes, exclusivement)

    Inutile de dire combien il était parfois difficile pour les jeunes assistants de satisfaire à ces exigences mystérieuses, sur lesquelles Léa Zitouni veillait avec un soin jaloux autant que colérique.

    Comme elle était gourmande, on savait bien que le meilleur moyen de ne pas encourir ses foudres redoutables était de la surprendre à l’heure du déjeuner, surtout depuis qu’officiait en cuisine le jeune Otto Grabich, berlinois converti à la gastronomie française, qui lui confectionnait moult petits plats délicieux autant que scrupuleusement à sa convenance.

    Clotilde tendit en tremblant la liste journalière juste avant que Léa attaquât sa seconde assiette.

    « Et bien Coco, voyons un peu : Y’a Nagui, tache, hibou… ça va ! » conclut-elle en piquant sa fourchette dans un cube de viande en sauce. Puis, coulant un regard bienveillant vers Grabich qui n’attendait que cela, elle ajouta puérilement,  pour mieux souligner son bonheur gustatif :  « miam, Otto ! »