Terrifiant. Toujours en vie, pas blessé, mon appartement pas endommagé. On tient le coup, en espérant ne pas se faire Tchernobyliser.
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Terrifiant. Toujours en vie, pas blessé, mon appartement pas endommagé. On tient le coup, en espérant ne pas se faire Tchernobyliser.
Commentaires
Heureux de voir que vous êtes en bonne santé.
Vous avez quand même de l'électricité chez vous ?
Il y a eu beaucoup de dégats sur Tokyo ?
Courage,
Dur Dur ce qui arrive encore au Japon. Courage oui... que faire d'autre? que dire?
Heureux de vos nouvelles, même déjà un peu défraîchies. J'espère que tout va pour le moins mal possible.
Merci pour vos messages. Ici, à Shinjuku, nous avons eau, gaz et électricité, mais cela dépend des municipalités et des quartiers. J'ai la chance d'habiter juste à côté d'une école et d'un hôpital.
J'ai décidé de rester quelques temps. La plupart des Français semblent rentrés.
A bientôt.
Je pense très souvent à toi, en ce moment, ainsi qu'à tous les Japonais.
Te souhaiter bon courage me semble dérisoire, malgré tout, j'espère que tu tiens le coup et surtout que les conséquences de tout ça seront les moins facheuses possibles.
Merci Marion pour ton soutien. J'ai décidé de rester et d'honorer mon contrat jusqu'à la fin de l'année scolaire (février 2012). Après, il est fort probable que nous allions nous installer en France. Ici, une grande partie de la population est dans le déni COMPLET de la dangerosité des radiations. Cette inconscience est effrayante.
Vous êtes écrivain et ethnographe:Le déni complet de la dangerosité des radiations n'est-elle pas plutôt le fait des média et des autorités? Racontez nous .
Vous allez revenir en France: J'ai participé pour vous à une manifestation pour sortir du nucléaire: il n'y avait que 80 personnes!Nous avons besoin de témoignages avant d'avoir un Fukushima-sur-Loire... et vous risqueriez d'y habiter
Bonjour et bienvenu dans cet espace. J'espère que vous reviendrez.
Le Japon innove dans le cas présent. Il n'y a pas tant dissimulation de la vérité que médiatisation au minimum syndical. En passant les faits scientifiques bruts de décoffrage sur la télévision publique et la radio à des heures de faible affluence et en des termes techniques lus d'une voix morne, les media, qui suivent en cela très probablement les directives du gouvernement, informent pour la forme, sachant que seule une minorité de scientifiques et d'activistes s'y intéressera. Il y aurait de quoi écrire un article assez fourni sur la question de la médiatisation de l'affaire et sa réception au Japon et en France. Ici (au Japon), je connais à la fois des activistes anti-nucléaire et des gens qui se voilent la face, mécanisme inconscient de survie pour ne pas devenir fou d'inquiétude.
Il y aurait encore tant à dire...