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Ma conversion au survivalisme

survivalisme

Il y a un an de cela à peine, je ne pensais jamais au survivalisme. La seule image que j'en avais, c'était celle d'Américains obèses d'extrême-droite surarmés et miliciens. Récemment, j'ai découvert que le survivalisme, c'était beaucoup plus que cela. L'art de survivre a toujours existé, il s'est juste perdu dans nos sociétés sous la pression du consumérisme et de l'urbanisation qui nous asservissent plus qu'ils ne nous libèrent. Autrefois autonomes dans le cadre de communautés villageoises, nous sommes à présent à la merci des transports et des supermarchés, incapables de rien faire par nous-mêmes. Nous avons perdu le savoir traditionnel de nos ancêtres. Le nom des plantes, le cycle des cultures, les plantes médicinales etc. Nous les avons oublié.

Avec le pic pétrolier dépassé, la crise qui ne fait que s'aggraver, et la Troisième Guerre mondiale qui a déjà commencé, la chute de la société consumériste gouvernée par les banques nous mènera au chaos. Qu'on s'imagine un Monde à la Mad Max...

Pour s'en sortir, une seule solution : revenir aux solidarités villageoises. Au terroir. Se resédentariser autour de terres cultivables, avec des troupeaux et sans le concours des grosses entreprises commerciales.

Premier geste intelligent : débrancher la télévision (=la machine à rendre idiot). Ensuite, s'instruire en profitant d'Internet, achetant (ou emprunter) et lisant des livres et apprendre, réapprendre les savoirs traditionnels (botanique, agriculture, élevage, plantes médicinales, pèche, etc.). Une formation concrète est un atout immense (menuiserie, jardinage...).

Certains ont déjà commencé leur préparation depuis longtemps et nous font profiter de leur expérience et de leur savoir. Dans le monde francophone, deux sont déjà célèbres : Piero Sans Giorgio et Le Survivaliste

Aujourd'hui, les survivaliste sont de plus en plus nombreux, de toutes obédiences politiques ou apolitiques comme moi, de toutes religions et de tous pays. Leur point commun, le refus du défaitisme et la volonté de vivre et de retourner à une vie simple et sociable.

Commençons donc dès à présent à apprendre des choses qui nous serviront plus tard. Recréons des solidartés qui n'auraient jamais dû disparaître. Ne laissons pas les grandes entreprises, en particulier les banques, régir nos vies. Il est plus que temps de s'informer et de se préparer. Le pire arrive à grand pas et la plupart d'entre nous n'y sommes pas préparés.

Commentaires

  • Suis toujours vivant all ze! :) une année chargée et moins de temps pour surfer sur le net...

  • Ahh ! Un ancien camarade blogueur. Ca me fait plaisir ce petit coucou. Ces dernières années, je suis très présent sur Facebook, ce qui explique un peu ma désertion de ce blog.

  • Il est en effet intéressant de réapprendre des savoirs faire qui ont tendance à se raréfier. Mais je ne comprendre pas pourquoi il faut appeller ça survivre. Pourquoi pas vivre, tout simplement ?

    Le problème du surivalisme, c'est son optique fondamentale: celle d'un apocalyptisme judéo-chrétien, qui mène implacablement à une vision délirante du monde.

  • Le terme a été employé par des personnes d'horizons différents. Si vous vous intéressez aux écrits et vidéos de Vol West, par exemple, vous verrez qu'il n'est nullement question de "d'un apocalyptisme judéo-chrétien, qui mène implacablement à une vision délirante du monde". Etant dans ce milieu, je peux en parler en connaissance de cause. Les survivalistes sont des gens prévoyants, aimant se retrouver autour d'une table ou dans la nature pour échanger des "trucs" pratiques, bien loin de l'image de bas du front suprémacistes blancs obsédés par les armes, véhiculées de façon malsaine et malveillante par les médias. Pour moi, avoir une petite bouteille d'eau, une trousse de premiers soins, des barres de céréales et une lampe de poche dans sa voiture "au cas où" n'est pas avoir peur "d'un apocalyptisme judéo-chrétien, qui mène implacablement à une vision délirante du monde". Et la plupart des survivalistes que je connais pensent comme moi. Si c'est le terme qui vous déplaît parce que connoté, nous pouvons le redéfinir ou en changer.

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