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littérature - Page 2

  • Questionnaire littéraire 2.0

     

    1) Quel souvenir avez-vous de votre apprentissage de la lecture ?

    Mon instituteur, M. Rainbourg, qui m'a appris à lire à l'ancienne après que les Maristes eurent essayé en vain de le faire avec la méthode globale. Je lui dois énormément et lui en serai toujours reconnaissant.

    2) Vos lectures préférées lorsque vous étiez enfant ?

    D'abord les contes du Japon, les contes d'Océanie chez Gründ, les Astrapi, "J'aime lire" etc. puis quelques années plus tard, Zadig de Voltaire qui marque mes débuts de lecteur de littérature.

    3) Aimez-vous la lecture à haute voix ?

    Parfois. Pourquoi pas. Pour faire partager un texte plus que pour moi-même.

    4) Votre conte préféré ?

    Zadig, de Voltaire.

    5) La meilleure adaptation d’un roman ou d’une pièce de théâtre ?

    Cyrano de Bergerac au cinéma par Jean-Paul Rapeneau.

    6) Apprenez-vous par cœur certains poèmes, répliques de théâtre, passages de roman ?

    Je l'ai eu fait mais je ne le fais plus. C'était bien pourtant. Certains vers me reviennent, esseulés.

    7) Avez-vous des livres ou des magazines dans vos toilettes ?

    Je les amène et les sors avec moi (en veillant bien à ne pas les salir !).

    8) Avez-vous plusieurs lectures en chantier ? Combien ? Lesquelles ?

    Toujours cinq à dix. Trois en français, et le reste en japonais. Je n'aime pas ça, mais je n'ai pas le temps ni la patience d'attendre d'avoir fini un livre avant d'attaquer le suivant qui me fait de l'oeil.

    9) Le poète que vous ne cesserez jamais de relire / de vous réciter ?

    Vous allez être surpris : "La maison des Pyréenées" d'Edmond ROSTAND. Poème des Musardises, un recueil non réédité car considéré comme mineur, ce que je reconnais, mais qui me touche toujours autant. Reflet d'une France qui n'est plus et que j'idéalise. A part ça j'adore RIMBAUD et les classiques japonais, le Man'yô-shû notamment et YOSA Buson.

    10) Le livre que vous avez lu le plus rapidement ? Le plus lentement ? Le plus rapidement :

    Le plus rapidement : Palympseste de Gérard GENETTE, pour des raisons strictement scolaires, et le plus lentement  : il y en a plusieurs : La Bible, les Mémoires de Saint-Simon, Voltaire en son temps de René POMEAU...

    11) Préférez-vous les éditions de poche aux originales ? Pourquoi ?

    Oui, question de place.

    12) Le(s) livre(s) que vous ne rangez jamais dans votre bibliothèque et qui traîne(nt) toujours ?

    La Bible.

    13) Quel est votre rapport physique à la lecture ? Debout ? Assis ? Couché ?

    Dans toutes les positions (sauf les indécentes) !

    14) Vos lectures sont-elles commentées crayon en main ?

    Oui ! (Au crayon à papier, mais je n'efface jamais rien).

    15) Offrez-vous des livres ?

    Qu'offrirais-je d'autre ?

    16) La plus belle dédicace, que ce soit de l’auteur ou de la personne qui vous l’offrit ?

    Celle de Serge RIVRON à Octobre russe, de François LAPLANTINE à Tôkyô, ville flottante.

    17) Quel est votre rapport sensuel au livre ? (Odeur, texture, etc.)

    Le papier, l'odeur, le toucher (mais pas le goût !). Important. Alors les fichiers imprimés en A4 sur imprimante et agraffés, c'est un pis-aller.

    18 ) Quels sont les auteurs dont vous avez lu les œuvres intégrales ?

    Daniil HARMS, Louise LABE.

    19) Un livre qui vous a particulièrement fait rire ?

    Tous les romans anthumes d'Alphone ALLAIS.

    20) Un livre qui vous a particulièrement ému ?

    1. La cicatrice de Bruce LOWRY.

    2. Demian de Hermann HESSE.

    21) Le Livre qui vous a terrifié ?

    Non, je ne vois pas.

    22) Le livre qui vous a fait pleurer ?

    cf. n°20, 1.

    23) L’introduction/ l’avertissement qui vous a le plus marqué ?

    La préface (désolé, çe n'est pas une Introduction) de Dominique Fernandez au Vicomte de Bragelonne d'Alexandre DUMAS.

    24) Le titre le plus marquant, original, décalé, astucieux ?

    Quand ces choses commenceront de René GIRARD, Nihon zankoku monogatari (Contes cruels du Japon) de MIYAMOTO Tsunéichi.

    25) Décrivez votre bibliothèque.

    Répartie dans deux pays, dans un espace qui sera toujours insuffisant, quel qu'il soit, assez ordonnée mais surchargée, certains livres difficilement accessibles.

    26) Les livres dont vous vous êtes finalement débarrassé ?

    Mes manuels de Droit.

    27) L’endroit le plus insolite où vous lisez ?

    En ce moment, je ne lis pas dans un endroit "insolite".

    28 ) Il ne vous reste que trois jours à vivre : que souhaitez-vous lire ou relire ?

    Les Mémoires de Saint-Simon.

    29) Votre livre d’art préféré ?

    Je n'ai pas de livre d'Art préféré.

    30) La bibliothèque idéale ?

    Immense, des livres propres, bien rangés, en rang unique. L'ordre, la propreté des allées et des étagères, pas de moisissures, des espaces de lecture bien éclairés.

    31) L’incipit qui vous a le plus marquée ?

    Celui des Mémoires de Saint-Simon.

    32 ) La clausule qui vous a le plus marqué ?

    "Va, cours, vole, et me venge !" du Cid de CORNEILLE. J'ai toujours voulu jouer le rôle du père (Don Diègue).

     

  • Publication d'Ascension 最初の短編集

    Edit : je suis en train de travailler à la première partie d'Ascension. Le recueil sortira en version intégrale sous peu.

    Je ne fais cette fois pas dans le bon ordre, et c'est la deuxième moitié du recueil, en fait les nouvelles 2 ("Partir") et 3 ("L'exploitation nihiliste") sur trois que je commence à sortir, la nouvelle 1 ("La garce") n'existant qu'à l'état de tapuscrit (tapé à la machine !). Les lecteurs attentifs connaissent déjà "Partir", disponible depuis des années en libre téléchargement dans la colonne de droite. C'est l'histoire d'un jeune homme voyageur dans l'âme qui ne rêve que de devenir voyageur en vrai. Dit comme ça, c'est moyen, mais dans le texte, c'est un peu mieux.

    Quant à "L'exploitation nihiliste", c'est un récit baroque de science fiction complètement extrême, violent, peut-être un peu drôle, et métaphysique (attention, je sors les grands mots).

    C'est le moment pour le lecteur de voir où je veux en venir et où je conclus, avant d'avoir droit au "début", si l'on peut parler ainsi de trois textes indépendants.

    J'engage le lecteur à en acheter un exemplaire pour lui et, comme il ne manquera pas d'être enchanté (on peut toujours rêver), d'en acheter un autre pour offrir. C'est du mécénat littéraire à petite échelle, mais c'est l'affirmation d'un idéal : subsister sans être dans le giron des grands, de gré ou de force.

  • Un jeune prêtre, mon premier roman 私の最初の小説『若い神父』

    Je publie aussi mon premier roman, écrit il y a déjà quelques années. C'est LA priorité dans ma vie. Je suis enfin un écrivain qui fait des livres.

    C'est ici et dans la colonne de gauche.

  • Rencontre aux confins du monde connu ニュエル先輩に東京で会った

      Moi aussi je me devais d'évoquer ma joyeuse entrevue avec le Maître de L'Annexe, venu spécialement à Tôkyô pour me voir (enfin presque). Ensemble, nous avons dégusté un  chat-bout chat-bout des familles (à la viande de boeuf, je tiens à le préciser) dans un restaurant qui a ma prédilection. A la vue de mon petit visage bradpittien de presqu'habitué (ça fait tout de même quatre ans déjà que mon pied foula le sol de cet appréciable établissement), le patron nous offrit charmantement riz, kimch'i et o-konomi-yaki (sorte de grosse galette bourrative). Régalation papillale et appréciage japonal étaient au programme, les délices de l'amitié se mêlant à celles du palais.

      Je regrette de ne pas mettre de photos, mais  ce blog, voyez-vous, se trouve déjà rempli de mes petits riens, alors qu'en serait-il si j'y mettais mes petits quelque-chose(s) ? Enfin, pour des images de la capitale de la gastronomie (Tôkyô), voyez L'Annexe.

  • Hommage à Dino BUZZATI ディノ・ブッツァーティへの礼賛

    C'est un peu triste, mais c'est ainsi : en ce centième aniversaire de la naissance de Dino BUZZATI (1906-1972), presque aucun évènement n'est prévu dans notre pays de déculturés. Je me rappelle l'avoir connu grâce à ma famille, et l'avoir ensuite brièvement étudié en sixième (c'était Le K / Il colombre) et plus longuement en terminale (Le désert des Tartares / Il deserto dei Tartari). J'avais apprécié, mais pas autant qu'aujourd'hui, la lecture de ces nouvelles au ton reconnaissable et à l'écriture parfaitement maitrisée, sans un mot superflu, ni trop courtes.
    Dans L'écroulement de la Baliverna (Il crollo della Baliverna), c'est une trentaine de nouvelles qui évoquent, sous un apparent pessimisme (en réalité un simple fatalisme qui tient autant su stoïcisme que du catholicisme), une recherche de la libération métaphysique du narrateur, parfois un pécheur, souvent un personnage plus flou, qui aurait aimé pécher, mais qui ne l'a pas tant fait que cela. Je n'en sens jamais Dieu absent, bien que cette référence ne soit pas verbalement lourde. Et c'est tant mieux, l'effet n'en est que plus grand. Parmi ces nouvelles, trois m'ont particulièrement plu :
    "La machine à arrêter le temps", où un savant plein de démesure (on m'avait appris à l'époque du lycée que le mot grec "hybris" faisait mieux... ) trouve le moyen de ralentir le temps dans un lieu bien délimité mais, encore un peu prudent, ne se soumet pas lui même à l'expérience.
    "Le dénonciateur" : nouvelle romaine (les personnages ont curieusement tous de snoms en -o en non en -us), où un sénateur est torturé par le remortds d'avoir trop parlé.
    Enfin, "L'homme qui voulut guérir" qui m'apparaît comme une très belle mise en scène d'un acte de foi.

    La lecture du  Le Désert des Tartares m'avait fait entrevoir la chape de plomb du destin que cet auteur se plaisait à décrire comme nul autre, et avec une économie de moyen qui encore une fois, tient plus de la maitrise la plus absolue que de quoi que ce soit d'autre.

    Je ne peux qu'inviter le lecteur curieux à (re)lire L'écroulement de la Baliverna (et qu'il ne se laisse pas décourager par la contestable couverture de l'édition Folio)medium_01012846851.gif. Je ne peux par ailleurs que souhaiter la réédition du recueil de ses Oeuvres dans la collection Bouquins, de Robert Lafond.

     

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