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idéologie

  • Quelques contradictions du discours officiel sur le métissage

    Etant dans un avenir plus ou moins proche amené à avoir un enfant métis, je reviens sur cette pensée unique du métissage à outrance que nous déversent à longueur de journée les media français.

    On nous présente le métissage comme un état en soi supérieur à celui de "Français de souche" (soyons clair, de Français blanc). Or, qu'on le veuille ou non, le métissage n'est rien de moins qu'un simple état de fait biologique. On nous dit que les métis sont riches de deux cultures. Je réponds qu'ils ne le seront que si on les cultive suffisamment. Une culture n'est pas un acquis biologique, c'est le contraire par essence. S'il n'y a pas d'effort des parents et / ou de l'entourage pour transmettre, le métis peut tout à fait, au contraire, se trouver in-culte. Et quand bien même il serait élevé dans la culture (une éducation humaniste), en quoi et au nom de quoi le Blanc lui serait-il nécessairement inférieur ? Je ne vois pas pourquoi, par exemple,  des sociétés traditionnelles revendiquant des traditions anciennes qui leur sont propres seraient nécessairement inférieures à des sociétés culturellement et / ou ethniquement plus hétérogènes. Je ne vois là aucune raison de créer une "loi". Au contraire, il est impossible de généraliser.

    En me promenant dans la banlieue (dont je suis moi-même un peu sorti), je croise rarement des gens supérieurement cultivés. Je rencontre plutôt des êtres égarés connaissant aussi mal leur pays (la France) que le pays d'origine de leurs parents.

    Autre point intéressant à considérer : on nous dit que le métis est supérieur aux ethnies homogène. J'en déduis qu'un métis blanc-noir est supérieur à un Noir. Comment est-ce possible, puisque l'idéologie actuelle ne cesse de nous répéter que l'homme blanc est chargé de toutes les tares ? Au lieu de corrompre son partenaire noir dans le métissage, le Blanc, par l'opération du Saint-Esprit de la richesse culturelle, permettrait donc au Noir de s'élever encore plus qu'il ne l'est, en créant le métis, qui est l'aboutissement ultime de l'humanité.

    Pour conclure, et afin qu'on ne me prenne pas pour un raciste, car je suis tout sauf ça (je rappelle que je suis un travailleur étranger issu d'une minorité visible dans le pays où je travaille), je pense que cette idéologie qui postule la prééminence d'un état (le métissage) (dont je viens de dire qu'il n'était qu'un état de fait biologique) sur un autre (le "non-métissage") est pour le coup, raciste, et ne soutient aucunement un examen sérieux. C'est l'apprentissage actif de la culture qui détermine si oui ou non une personne est culturellement riche. On trouve des ignares et des imbéciles partout, quelle que soit leur couleur de peau.

    J'ai presque honte d'écrire de telles banalités, mais il me semble que le simple bon sens a déserté beaucoup de têtes en France.