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  • Le silence s'étend

    J'ai décidé de parler encore moins de ma vie professionnelle. Je me tiendrai désormais à la littérature.

    En projet, une nouvelle note sur BALZAC...

  • Quelques principes de vie ある生活の道徳上の信条

    Comme je l'ai déjà écrit précédemment, j'ai deux principes de vie :

    1/ Aimer son prochain comme soi-même, et
    2/ Faire ce qu'on a à faire

    et sans doute le lecteur va-t-il commencer à les connaître, car ils reviendront encore sous ma plume. Un peu de rabachage n'est pas toujours mauvais, ma foi, et je parle d'après ma petite expérience.
    Un jour, qui sait, peut-être écrirai-je un livre sur "ce que je crois". Pour l'heure, j'utilise ce blog pour faire part au lecteur de mes maigres réflexions, mais qui dirigent ma vie, cependant.

    Je crois tout d'abord qu'il est inutile et prétentieux que de chercher à éradiquer toute souffrance de la vie. La souffrance, même si elle m'est désagréable (je le répète, je ne suis pas masochiste), fais partie de la vie.

    La recherche du plaisir, ensuite, est également vaine, car pour dix plaisir obtenus, cent désirs, et autant de frustrations et de souffrances, apparaissent.
    On m'objectera alors que je prèche l'abandon de tout désir ? Non, répondrai-je, je ne suis pas bouddhiste. S'affranchir du désir, c'est s'affranchir d'une partie de la vie. Et c'est même, dans un sens, faire preuve d'orgueil, celui de croire qu'on peut dépasser la vie. Mais alors, qu'est-ce que je propose ? Je propose une vie de SIMPLICITE, de modération, ne refusant pas le plaisir simple qui se présente, pourvu qu'il ne nuise pas à autrui. Je souligne aussi que la vie nous fait nus, et et nous rend nus à la terre. L'accumulation de biens matériels est une manifestation de la vanité, or comme je ne cesserai de le répéter, la vanité est une manifestation de l'orgueil qui nous aveugle et nous rend mauvais.
    Or donc, mon principe premier étant d'être bon avec mon prochain selon l'enseignement du Christ, je dois m'efforcer de rejeter tout ce qui peut me rendre mauvais, c'est logique (le biographe de Lapalisse n'aurait pas dit mieux).

    Ce que je propose est donc débilement simple à énoncer, mais extrêmement difficile à mettre en pratique.

    Et mon 2è principe ? Que veut-il dire exactement ? Par "faire ce qu'on a à faire", j'entends travailler, mais aussi créer, être bon avec les autres, ou en tout cas s'abstenir d'être mauvais sans se soucier du qu'en dira-t-on, critiques ou louanges, même si certains mots peuvent blesser et d'autres, donner du baume au coeur.
    Je sais d'expérience que quand on donne, il faut s'attendre à ne pas être payé en retour, voire à être payé d'ingratitude. Se révolter est vain et encore une fois une manifestation de l'orgueil. La souffrance fait partie des épreuves de la vie. Plus on souffre, plus on est à même de se purifier et d'expier ses péchés.

    J'en arrive à l'article de la foi. Ce blog n'est pas un outil de prosélitisme, il n'est que la page où j'écris une partie de ce que je pense. Chercher à convaincre le lecteur serait faire preuve d'orgueil, car convaincre, c'est comme gagner un combat, et on se réjouit toujours d'avoir gagné un combat.
    Peut-être m'égaré-je mais il me semble à présent qu'il n'y a guère que les gens qui déjà inconsciemment convaincus qui se laissent convaincre par des mots. La meilleure et la plus morale façon de diffuser un message portant sur des valeurs reste, à mon sens, l'exemple de la vie qu'on mène. A cette étape-là, gardons-nous bien de nous présenter comme plus blancs que nous ne sommes. Là encore, intervient la vertu de SIMPLICITE. Elle nous permet de ne pas donner prise à toute critique portant sur une soi-disant vanité.
    Ainsi, j'y reviens, je pense que la personne qui demande à être enseignée viendra d'elle même au professeur (le problème est de trouver le bon professeur - et c'est alors là qu'intervien le rôle de l'exemple dont je parlais à l'instant). Les textes sont là. Il suffit de trouver la personne qui saura vous y amener. Ceux qui frapperont se verront ouvrir. J'ai frappé.

    [Le lecteur au fait aura peut-être reconnu mes maîtres, au premier rang desquels M.P. ; Dr G.E. dit P. ; R.L. dit P.S. ; M.H. ; et les autres. ]

    PS. : Afin que mon texte ne donne pas lieu à des interprétations fantaisistes, je tiens à dire clairement ceci : gardons-nous de tout embrigadement, de tout gourou. Soyons bons dans la vie de tout les jours, et non dans quelque phalanstère. Il n'est pas souhaitable, à mon avis, de se retirer dans une communauté religieuse hermétiquement fermée. Je reste libre, ce qui n'empêche pas des sympathies, mais la base de ma vie est textuelle. Et de texte, il en est un fondamental.

    [A suivre

  • De la rareté des écritures

    Je me fais rare chez moi, en ce moment. Certes, comme tout le monde, je suis très occupé, à commencer par mon travail (très stimulant du point de vue intellectuel, notamment dans sa partie préparation). Mais là n'est pas la raison principale. Il y en a deux autres. La première est que, sachant que mes élèves peuvent avoir accès à ces pages, je n'ai pas l'intention d'en faire un espace de révélations sur ma vie et mon environnements professionnels (pas de commentaires sur Lyon III, donc), pas plus que sur ma vie privée d'ailleurs.
    La seconde est que j'ai décidé de changer. Je ne peux pas dire que j'étais un mauvais garçon, mais ce que je veux maintenant, c'est devenir meilleur que je n'étais. La vie est trop courte, et j'ai envie de bien me comporter. Aussi, j'ai décidé d'éviter, autant que faire se peut, tout commentaire ou critique négative sur des gens ou des blogs. Certes, je peux désapprouver tel ou tel acte, mais il ne m'appartient pas de condamner les personnes. Je ne suis pas juge. Si quelque chose ou quelqu'un me déplaît, je n'en parle point, voilà tout. Le chemin de l'amélioration commence par le fait de tenir sa langue (ou ses doigts sur le clavier). Il est déjà bien assez difficile d'être un homme de bien. Pas le temps de jouer à la concierge (c'est une expression, je n'ai rien contre cette profession). Convaincu enfin de la vanité des querelles, je préfère continuer mon bonhomme de chemin, quitte à ce que ma voix ne soit qu'un murmure de fourmi au fond d'un terrier guère visité.

    Ma réflexion, fécondée par un enseignement récent, m'a amené à résumer désormais ma morale à ces deux principes généraux :
    1/ Aimer son prochain comme soi-même ; et
    2/ Faire ce qu'on a à faire

    Ce qui suppose donc de ne pas médire, même un tout petit peu, et de laisser les autres aboyer.

    Alors qu'écrirai-je, peut-on se demander (le lecteur accidentel ou indifférent aura déjà quitté ces lieux, accablé d'ennui et n'ayant pu y trouver la moindre illustration intéressante) ? Eh bien mes petits riens habituels : petites réflexions, mais surtout histoires courtes. Comme son sous-titre l'indique, ce blog est celui d'un écrivain (même enseignant, l'écriture reste mon métier 24h sur 24) et se veut dédié à la littérature. Aussi je compte augmenter la proportion de textes de fiction par rapport aux articles proprement dits, même si mes nouvelles ne sont pas lues par grand monde. Un lecteur me suffit, et je m'estime content.
    Je n'ai pas besoin qu'on flatte mon orgueil, car j'ai décidé de tuer tout orgueil en moi, car l'orgueil aveugle, et je veux voir clair.
    Un jour, quelqu'un m'a écrit : "Tu aimes qu'on te flatte". Rien de plus faux : j'ai horreur de la flatterie, car par définition elle est d'une part un mensonge, et d'autre part est un moyen d'obtenir de l'autre quelque chose. Elle est donc doublement pernicieuse. Lorsque je repère un flatteur, je me méfie. Je regrette d'avoir pu donner de moi l'image de quelqu'un de vaniteux. Mais de toute façon, j'ai été peu flatté dans ma vie. La distance que j'essaie d'instaurer, le respect que je m'efforce toujours de témoigner à mes interlocuteurs quels qu'ils soient peuvent être pris pour de la froideur ou de la prétention, et pourtant, ce n'est pas le cas.
    Je ne suis ni ennemi de mon intérêt, ni masochiste, mais je ne suis pas non plus l'esclave de ma vanité pour trouver plaisir à fréquenter des flatteurs.
    Et force est de constater que je ne me fourvoie pas (en effet, je ne suis pas malheureux), dans la mesure où les gens qui comptent pour moi aujourd'hui me sont fidèles et n'exigent rien de moi, pas plus que je n'exige d'eux. En cas de besoin, je sais sur qui compter, même si actuellement, je n'ai aucun besoin particulier. C'est une des raisons qui feraient que raconter ma vie (si j'en avais l'impudeur) serait fortement ennuyeux pour les deux ou trois lecteurs à qui il arrive de fréquenter cet espace.

  • Premier cours

    [Note supprimée.]