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Je comprends tout à fait...

En revanche, je comprends et j'approuve :
1/ Qu'on aime : l'annin dôfu (sorte de yaourt de jingko biloba, ginna en japonais) ; les nattô (haricots partiellement fermentés) ; les andouillettes sauce moutarde; le boudin antillais ; le gombo (plat africain délicieux mais qui sent le derrière de cheval)
les écrivains "fin de siècle" ; la Bible ;
des films comme ceux de Tarkovski

2/ qu'on travaille dur pour arriver à obtenir un bon métier pour ensuite bien gagner sa vie ;

3/ le métissage physique des populations

4/ l'Ordre pour assurer la sécurité physique des personnes et des biens

5/ la diversité et la liberté des cultes, même si certains sont plus liés à l'Histoire et à la destinée de notre civilisation que d'autres, du moment que leur exercice ne nuit à personne (c'est plus fort que moi, je n'aime pas les nuisances, et le biographe de Lapalisse n'aurait pas dit mieux)...

Fin du mode : "pause de l'esprit"

Le lecteur curieux se reportera à la liste des choses qu'aime Renaud CAMUS (auteur que j'apprécie).

(même remarque que précédemment : cette note sera effacée dans quelques temps)

Commentaires

  • Tiens, ça m'étonne de votre part, ces deux billets. Je vous ai toujours trouvé mesuré et ouvert aux autres, enfin, il me semblait. Amitiés.

  • Entre "ne pas comprendre "et "rejeter", il y a un monde, vous savez. Je cherche toujours à comprendre pourquoi, par exemple, mon père aime manger le gras de la viande. Je serais peiné que vous me trouviez "fermé" aux autres.

  • J'ai bien compris que vous ne rejetiez pas. Cependant, je suis étonné -- mais ce n'est pas un jugement, certes non -- de lire ça, venant de vous. Je ne sais pas pourquoi. Moi aussi, j'aime manger le gras de la viande, mais ce n'est pas le problème.

    Si vous voulez, ce qui m'étonne, c'est qu'on puisse seulement se poser la question, alors qu'il suffit d'observer que l'autre a tel ou tel goût, d'en prendre acte et de passer à autre chose, je veux dire : parce que ce qui est important, ce n'est pas ça.

    Excusez-moi si j'ai l'air de vouloir vous donner des leçons, ce n'est pas du tout mon intention.

  • Je me dis que c'est très mal vu de ne pas aimer Léo Ferré...

  • Ce petit jeu (qui sera effacé dans quelques temps) n'était (j'en parle déjà au passé) que l'occasion, à la manière d'un "j'aime" "j'aime pas" de présenter certains de mes goûts et opinions au lecteur sur un mode "râleur" léger, un mode "mineur" en somme.

  • Je suis d'accord, quand vous dîtes : "ce qui est important, ce n'est pas ça". Pour moi, ce qui est (le plus) important, c'est Dieu, point. Mais quand vous écrivez : "ce qui m'étonne, c'est qu'on puisse seulement se poser la question", je dois reconnaître que je ne fonctione pas comme vous. Je me pose peut-être trop de questions, mais je m'en pose. Je me demande très souvent comment les gens font pour... faire ceci ou cela. Connaître la différence passe chez moi par la recherche de la raison des choses. Idem pour mes ennemis ou les idées que je combats. Je cherche toujours à savoir comment elles sont formées, quelle est leur logique, d'où elles viennent.
    Il m'arrive souvent de ne pas trouver.

  • "Connaître la différence passe chez moi par la recherche de la raison des choses. Idem pour mes ennemis ou les idées que je combats. Je cherche toujours à savoir comment elles sont formées, quelle est leur logique, d'où elles viennent" : nous sommes entièrement d'accord. Mais disant cela, vous apportez de l'eau à mon moulin car les idées qu'on combat, c'est bien plus important que les olives noires, non ? On ne peut pas mettre les goûts (souvent fluctuants d'ailleurs) et les idées sur le même plan.

    Encore une fois, ne voyez surtout pas d'animosité dans ces questions.

  • Le but des ces deux notes (qui commencent à sentir l'autocensure) était de mélanger, sur un ton volontairement badin, des choses et des idées, certaines importantes, d'autres non, qui me plaisent ou pas. Je pouvais parler de choses graves et tout de suite après passer à des choses futiles.
    J'ai apparemment manqué mon but.

  • Bien, je ne vous embête plus. J'arrête là.

    C'est parce que je vous aime bien, en fait, que je cherche à mieux comprendre.

  • Vous ne m'embêtez pas, pour une fois que vous vous manifestez chez moi ! Seulement, je suis peiné de vous avoir déçu.

  • Jacques, je découvre A L'INSTANT que vous aimez Léo Ferré. Désolé, vraiment, ça n'était ABSOLUMENT pas pour vous viser.

  • Mais je l'avais bien compris comme ça, ne vous inquiétez pas. Je l'ai même un peu connu, je suis un ami de sa famille et l'auteur de trois livres à son sujet. Ce n'est pas pour cela que j'ai réagi. Je vous serre la main.

  • Encore toutes mes excuses. Je serre votre main de gentleman avec plaisir.

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