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Le sabre du grimpant (IV)

De toute part affluaient des lettres de lecteurs reconnaissants, attestant l’influence prodigieuse de la pensée « Bottellienne » : « vous avez changé ma vie », « par vous j’ai trouvé la lumière », telles étaient les phrases les plus fréquentes relevées dans cette édifiante correspondance.

Des « clubs » dédiés au « Bottellisme » ne tardèrent pas à se créer, aux Etats-Unis tout d’abord et dans l’espace anglo-saxon, puis dans l’Europe entière et jusqu’au Sri Lanka, ou l’effigie du brésilien voisinait quelquefois dans les temples avec celles de divinités boudhiques…

On parla même de « miracles », de paralytiques gambadant après lecture du Pèlerin initiatique mais Jean-Édouard Dupont-Lehman, craignant une dérive qui pût être néfaste à sa propre maison, se refusa toujours à confirmer de telles rumeurs.

D’autres livres suivirent bientôt, tels Le fleuve de la vie ou Le cœur secret de Fernando Reis, qui entretinrent la ferveur de ses admirateurs sans parvenir, toutefois, à égaler l’extraordinaire écho rencontré par le Pèlerin. Bottello, qui multipliait maintenant les conférences un peu partout dans le monde, sentait que son silence « éditorial » ne pouvait plus durer. Depuis deux ans on annonçait la suite de son premier ouvrage, Le mystère de l’éternel Amour, mais l’attente éperdue qu’elle avait suscité menaçait désormais de se muer en une sorte de frustration exaspérée, la publication en étant régulièrement repoussée.

Il fallait réagir ! d’où Pierre Etienne Ancelin, son enthousiasme, sa culture et son « sang neuf ».


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