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all-zebest - Page 20

  • Oui, où en étais-je ?...

    Oui, je vous disais, j'ai déménagé. A part une voisine du dessous qui se plaint d'avoir un tremblement de terre (moi) au dessus de la tête toutes les nuits, pas de problèmes à signaler. Non seulement cela, mais ma situation géographique me permet d'aller au travail en 20 min au plus, contre 1h 20 précédemment. Bref, je pourrai accéder à internet plus souvent et abreuver le lecteur intéressé de mes petites histoires et de mes petits commentaires (qui en valent bien d'autres, et que je me permettrai de faire - quelle témérité, ouh !), et ce d'autant plus qu'à partir de la mi-avril, je devrais avoir fini ma grande mission qui m'aura pris 4 ans ! Une vie nouvelle commencera, plus humaine et productive aux échelles aussi bien personnelle que professionnelle.
    En projet (attentin promesses d'ivrogne !) : une note sur You are Empty, une sur les facs au Japon (non, trop risqué !), la suite de "Toda of the Dead" (ouh là...) et d'"Emprise progressive" (du lourd, je vous dis).

    [Ceux qui trouveront des fautes de frappes sont invités à me les signaler. On ne sait jamais. Une faute est faite pour être corrigée.]

  • A quelques mètres

    A nouveau au Japon, où je viens de déménager dans un réduit des plus riant en plein Tôkyô, je vous envoie cette petite note.
    Le soldat du savoir n'est plus qu'à quelques mètres de son objectif, 12 pour être précis. Dopé à la cuisine indienne, aux bols de riz et au LCS (y en a-t-il encore qui ne savent pas ce que c'est ?), il se bat contre sa paresse croissant avec l'âge.
    Je dois y aller. A bientôt pour la suite...

  • Retour provisoire et divagations zebestales sur le futur 一時帰国

    Si près de la fin, mes amis. Si près... Donc si loin ! Car au fur et à mesure que le coureur se rapproche de son but, ses jambes faiblissent, la fatigue envahit tout son corps et une douce torpeur gagne bientôt son esprit. Mais il ne faut pas céder aux faciles sirènes de la paresse. La fatigue a ses droits, mais il n'est pas encore temps de les exercer.

    Je suis en France, chers lecteurs. Le pied alerte, réchauffé, loin de la chambre froide japonaise où je passe mes jours austères. Je goûte la France, la savoure, mais l'instant d'après la pitié me prends. Comment mes compatriotes ont-ils pu en arriver là ? Médiocrité à tous les étages, baisse de toutes les exigences au plan moral comme au plan intellectuel, quant au plan économique, c'est affreux : ces délocalisations sont révoltantes. Ce devrait être considéré comme un délit pénal et il devrait être interdit de licencier lorsque l'on réalise des bénéfices. Au lieu d'être focalisé sur la concurrence internationale, les chefs d'entreprise feraient mieux de réduire leurs égoïsmes et de penser un peu à leurs salariés. Un pays qui ne produit plus rien, peuplé de chômeurs, de fonctionnaires et de vendeurs, cela ne me dit rien qui vaille.
    Et ce président... La prudence me contraint à conserver le silence, mais nous nous comprenons. C'est la honte. La bassesse est dans la politique, dans l'université (si vous saviez !), au coin de la rue, partout.

    Rassurez-vous, là d'où je viens, ce n'est pas mieux. Seulement il y a moins de chômage et d'incivilités, et on y gagne mieux sa vie comme enseignant. Ce sont les avantages principaux du Japon. Après, pour ce qui est des inconvénients... Je ne peux que les constater avec la même peine que celle qui m'envahit lorsque je considère mon propre pays.
    J'en viens parfois à souhaiter la fin du monde pour qu'une si vilaine espèce que la nôtre (l'humaine) disparaisse de la surface de cette planète qu'elle salit tous les jours. Le monde est vilain, et je le déplore. Tout est avili, on se rabaisse soi-même et les autres, et ce qui devrait être sacré (le savoir, les religions, le patrimoine, la chose publique) ne l'est plus.

    Toutefois, d'après mes calculs secrets (ah ! mais oui, ça m'est arrivé d'en faire. Et ne m'en demandez pas le détail, à chacun ses petites recettes), il ne nous resterait que 150 ans environ (comptons 50 ans de marge) avant la fin du monde (j'entends par là une catastrophe naturelle d'ampleur mondiale mettant fin à notre espèce). Alors cette perspective, voyez-vous, m'aide à relativiser et me persuade de la vanité des objets et des honneurs.
    Bien sûr, à nos enfants et petits enfants illettrés, que léguons-nous ? Des souffrances, des gênes, et du vide intelllectuel. Mais qui sait si ces conditions déplorables ne sont pas le meilleur terreau dans lequel pourront se développer les saintetés et les héroismes qui font singulièrement défaut à notre présent, et en France, et au Japon ? 

    Pour l'heure, le soldat du savoir, fourbu mais l'oeil encore vif, retourne à sa tâche, et très bientôt reprendra son clavier pour vous faire un petit signe lorsqu'il posera son fusil. Ensemble, regardant les derniers feux roses et bleu roi du couchant, nous pourrons esquisser un sourire en évoquant le bourbier dans lequel chaque jour nous nous enfonçons un peu plus tristement.

     

  • Zebest sort de sa torpeur et part à la chasse aux zombies ザベストかゾンビーか分からん!

    Le soldat du savoir pose un instant sa kalach et, aux trois quarts de son parcours, il arpente le net et tombe sur des choses intéressantes, car il sait où chercher.

    Bref, je suis tombé sur ce jeu : Left 4 Dead (Laissé pour mort) :
    http://www.l4d.com/
    Les amateurs de jeux en ont déjà entendu parler. Il s'agit d'un FPS (jeu de tir à la 1ère personne) coopératif auquel on peut jouer seul (les coéquipiers étant joués par l'ordinateur) ou à plusieurs sur internet (et j'espère en LAN (réseau local)) Les assidus de mon blog connaissent ma passion pour les ruines, les environnements post-apocalyptiques et les histoires de zombies. Eh bien il semblerait que nous tenions là un beau fleuron de jeu de zombie, bien fichu, et soutenu par une communauté de fans bien plus intelligents que pour la majorité des jeux. Le forum est un endroit très agréable où, avec de l'humour mais un esprit constructif et une bonne mentalité, des personnes de bonne compagnie proposent une montagne d'idées dont les développeurs feraient bien de prendre de la graine.

     Grâce à l'un des intervenants, j'ai découvert également un micro (?)-projet de jeu (commercial, pas un fan-game) de type MMORPG, Exanimus, qui ne m'a pas emballé graphiquement au stade où il en est (c'est trop tôt) mais m'a intéressé comme une piste parmi d'autre pouvant éventuellement mener à un renouveau du jeu de zombie. Car faire un jeu de zombie, c'est aussi et surtout faire un jeu de survivant, c'est penser l'homme dans ce qu'il a de plus essentiel et de parfois contradictoire : le vouloir vivre et l'altruisme.
    Le site du MMO à son stade embryonnaire :
    http://www.exanimusthegame.com/ 

    Le forum de Left 4 Dead, sur lequel je vous invite à aller, est en anglais, et je déplore qu'il n'existe pas en français de forum de cette qualité, sans Kévins ni Niktamère ou autre Essèmesse. J'ai vraiment goûté leur topic sur le zombisme réel et la possibilité probable et scientifiquement plausible d'une épidémie de zombisme. Avec le P4 de Lyon où sont étudiés et stoqués les virus les plus mortels de la planète, on peut très bien imaginer un virus dégénératif attaquant le néocortex et ne laissant plus subsister que le cerveau reptilien malade, avide de violence et/ou de nourriture.
    http://forums.steampowered.com/forums/forumdisplay.php?f=130

     Bref, goûtez le teaser de Left 4 Dead et allez voir le forum : on y trouve toujours une nouvelle discussion de qualité pleine d'idées et une communauté très attachante et terriblement humaine, mais dans le bon sens.

  • Avant de repartir 一時帰国しました

    Passage en coup de vent au pays natal et activité frénétique digne de Wall Street. Dans quelques jours, retour à l'expatriation.

    Splendeur de la lumière d'or toute espagnole, phénomène unique où Lyon porte si fièrement son nom homonyme de l'animal, aux feux de fin d'après-midi tiède et comme baignée de solaire jouissance. L'air, sec. Harmonie des édifices, de l'habitat, vigueur de la construction, maîtrise de la verdure, cohérence, je redécouvre, je retrouve cette cité reromanisée, démoyenagisée. Ses ombres, son clair obscur, en déclin, me plaisaient pourtant tout autant. Pas encore le temps d'errance à Gerland, le pélerinage de Saint-Rambert, le recueillement au Sanctuaire... Les retrouvailles, les coups de fils sans suite, j'ai trop peu ou trop fait, et pourtant...

    J'ai tout retrouvé où je l'avais laissé, et le Japon n'était alors plus qu'un rêve.  Mais le Japon, c'étaient trois ans et demi de  vie, dont une année d'or.

    Je repars comme j'étais venu, aussi content (toujours content), toujours soucieux. Combatif mais pas agressif, constructif, bien décidé à mener le soldat du savoir au bout de cette aventure humaine qui m'a déjà entrainé plus loin que je l'eus jamais cru possible. (...) Tout fructifie, tout fait sens, tout concorde et... (mais enfin, Zebest, où t'arrêteras-tu ?) tout me donne raison.

    Malgré la fatigue, les épreuves,  les ennemis, je suis toujours là (ce qui ne m'a pas tué m'a rendu plus fort que jamais). A bientôt chers lecteurs, petites voix dans le lointain, personnalités sans visages, signes discrets sur cet écran que je quitte. Je vous écrirai d'un autre ailleurs.

    Et retour à l'Oeuvre.