Après moult péripéties, me voici finalement au Japon, bien installé dans mon nouveau travail comme dans mon logement. Dès que je retrouverai une organisation digne de ce nom, je pourrai reprendre la rédaction de ce blog et celle des nouvelles qui y figurent. Il va bien falloir qu'Axel et ses voisins s'échappent des griffes des zombies engendrés par le Furupara !
A bientôt, donc.
all-zebest - Page 22
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Mon arrivée 日本から
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C'est bientôt le moment 出発の直前
Dans quelques heures, je pars.
Bon vent, moi-même !
Je ferai en sorte de trouver une connection à Internet au plus tôt pour continuer mes petites divagations. Portez-vous bien, tous. A bientôt.もうすぐ出発します。今度は日本で記事を書きます。日本にまた住むのを楽しみにしています。
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Derniers préparatifs 最後の支度
A ceux qui croiraient que je me désintéresse de ce blog, ou que je suis mort dans d'atroces souffrances, où que j'écoute de la musique aïnoue à longueur de journée, voici de quoi combler leur intense attente quotidienne face à ce blog si peu fréquemment mis à jour.
Je suis en pleins préparatifs, avec un emploi du temps de ministre, et je passe mon temps à préparer mes affaires (comment faire tenir 500 kg d'objets dans un bagage de 20 kg), répondre à courriels (je suis un(e) vrai secrétaire !) et tâcher de continuer tant bien que mal mes recherches. On me reproche déjà d'être perpétuellement indisponible, mais que voulez-vous : on ne peut pas simultanément être au grill et à la rizière.
Qui aurait cru, dans mon enfance, que ma vie serait aussi trépidante ? Certainement pas moi, ni par goût, ni par nature (je suis plutôt calme et posé dans mon comportement). Mais c'est ainsi, et force m'est de conjurer ma paresse naturelle et d'être hyper actif. Ah ! la puissance de la volonté !
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Ethnique アイヌのダブ音楽
A titre de divertissement insolite, le site d'un groupe de musique aïnoue "dub", l'Oki Dub Ainu Band. Le studio a lui aussi un nom ainou, "Chikar". C'est du divertissement, rien de plus, mais ça change de ce que l'on a l'habitude d'entendre.
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Alors, ce salon ? 将来の入学生について
Petite déception au Salon de l'étudiant de votre serviteur qui espérait un fois de plus jouir de quelques morceaux de freaksitude gratinée. L'année dernière était un meilleur millésime.
Globalement, quelques "types" se dessinaient, que l'on pourrait diviser en deux groupes : ceux qui viennent avec leurs parents (généralement, c'est la mère qui parle, ou qui vient sans son mari), et les autres, seuls, en duo amical ou en coucouple.
Je remarque alors que :
1/ Ceux qui viennent avec leur(s) parent(s) ne parlent pas.
2/ La plupart des jeunes n'ont aucun conviction, ils semblent venir de force, et espèrent qu'on leur dira qu'ils peuvent ne pas travailler. Presqu'aucun de ceux que j'ai vu n'avait le profil de l'élève studieux et motivé, encore moins de l'intellectuel.
3/ Je dégage les types suivants (presque des "caractères") :
a) la bonne élève qui vient faire de l'allemand, généralement blonde à lunettes ;
b) la fille jolie et à la mode, mais pas motivée pour un yen, qui exprime son désintérêt, notamment en soupirant ;
c) la "camionneuse" en survêtement, curieusement mal embouchée ;
d) le couple de gothiques bien élevés, sympas et motivés ;
e) le gars qui ne ressemble à rien (une amibe ? un morceau de fromage mou ? ) et qui a l'air de ne rien comprendre (le Japon doit être son seul espoir de trouver femme). 4/ 80 pourcents veulent faire de l'anglais et le reste se partage entre l'italien et l'espagnol.Bref, de futurs bras cassés. Aucun n'est prêt à se battre, et pourtant, il le leur faudra bien, que ce soit pour travailler dans l'université, ou dans le monde de l'entreprise. En dix ans, on est passé d'une génération désenchantée mais combattive (la mienne), à une génération déculturée et démotivée. Ils n'ont pas conscience de la chance qu'ils ont de pouvoir faire des études supérieures. Alors que dans tel ou tel pays, l'école élémentaire représente déjà une fenêtre d'espérance ouverte sur l'avenir. Triste jeunesse dont une partie du système s'est désintéressé. Trop assister n'est pas aider. Rendre ayant-droit n'est pas aimer.