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Soyons honnête un instant 最近のことについての感想

Cela fait un certain temps que, comme tout un chacun, je réflléchis (du moins j'essaye) à ce qui se produit dans nos banlieues, et que je suis passé par divers sentiments, mais à l'heure actuelle, voici ce que je pense : ça n'est pas en cédant à la passion (colère, peur etc.) qu'on sera constructif (et j'aime être constructif). Il faut donc réfléchir posément à la situation (une tisane sur ma table : on n'est pas au Café du commerce, même si on refait le monde).
J'en ai profité pour mettre à jour les notes précédentes, recadrées selon mon opinion actuelle.
Et ma foi, mes lecteurs habitués le savent bien, je suis plutôt modéré (qui a dit "mou" ?). Je suis parfaitement conscient de ce que peut avoir de "cucul la praline" la notion d'amour du prochain, mais je pense sincèrement que face au mal, la meilleure attitude à adopter est le bien. Je crois en effet que parmi les (très jeunes) gens qui brûlent des voitures (par bêtise et envie de mal faire), peu, très peu même sont les gens vraiment méchants, encore moins sont les assassins et encore moins les absolument irrécupérables.
Je n'excuse pas les actes répréhensibles qui ont été commis (et qui doivent être punis en toute conformité à la loi, et sans discrimination), mais je crois à la réinsersion (ça peu parfois marcher - d'ailleurs qui ne tente rien n'a rien) et au rachat (au sens monothéiste du terme). Il est possible, selon moi, de stopper un cercle vicieux et d'entamer un cercle vertueux. Les jeunes délinquants d'aujourd'hui peuvent tout à fait devenir les hommes de bien de demain.
Pour cela, doivent se mobiliser en priorité :
- les parents (et notamment les pères démissionnaires) ;
- les pouvoirs publics (avec des mesures comme ce qui se fait actuellement à La Duchère ou au confluent), ce qui nécessite aussi et surtout une coûteuse réforme de l'éducation nationale, avec des classes de 15 élèves maximum et un enseignement de la morale républicaine (à défaut de morale efficacement enseignée dans les familles) ;
- les media (mais là, je n'y crois pas : pour la presse écrite, ça peut aller, la radio aussi dans une certaine mesure, mais la télé est irrécupérable, elle, pour le coup)
- les entreprises , car tant qu'il y aura du chômage, il n'y aura que des problèmes (et ce ne sont pas les incessantes délocalisations qui me démentiront) : les Américains ont réussi à "noyer MARX dans le Coca Cola", pourquoi ne pourrions-nous pas embourgeoiser nos banlieusards, qui deviendraient de ce fait plus soigneux des biens des autres.

Commentaires

  • cher all zebest

    Je pense avoir lu un texte qui ne cède pas à la colère et qui convient le mieux à ce que nous sommes en train de vivre...suivre ce lien :
    http://www.peres-fondateurs.com/taranne/?p=108

    à bientôt

  • Merci l'ami pour ce lien.

  • Je suis d'accord avec vous sur ces points : il faut aider les jeunes générations à s'en sortir.

    Mais je pense que le mal se diffuse tel une maladie et qu'il faut réagir avec ceux qui ont déjà franchi la limite par le mal.

    En effet, s'il est vrai qu'on a plus de chances de réussir si on a plus de moyens, ce n'est pas là une raison pour aller contre la société.

    "Agis d'après la maxime qui fait que tu puisses vouloir en même temps qu'elle devienne une règle générale" dixit Kant.
    C'est le contraire que ce que font ces individus car personne ne voudrait voir sa voiture brûlée.
    Et avant que d'autres ne se mettent à faire de même par une sorte de syndrome de Stockholm en masse, il faut sortir les trouble paix de la circulation.
    Ce n'est pas qu'il y a une "pseudo causalité" à leurs actes que ceux-ci en deviennent excusables car ces personnes sont conscientes au moment où elles brûlent des voitures et ne pas demander des réponses de la part de ces individus devant la justice ne serait qu'encourager ce genre de comportements à l'avenir.

    Selon mon principe, il faudrait tout simplement avoir une main de fer dans un gant de velour : récompenser l'effort, aider les démunis mais PUNIR les criminels et les délinquants.

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