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  • Paresse spirituelle de certains croyants

    Léo COSTET de MASCHEVILLE, dit Sri Sévànanda, nous dit :

    "Il y a deux types de paresseux, parmi ceux que le Maître désigne : ceux qui, n'étant pas "spiritualistes", gagnent en luttant par super-action, comme c'est le cas de beaucoup de bonnes personnes, mais qui s'efforceraient beaucoup moins si elles n'avaient pas l'espoir d'un paradis ou d'un repos, après l'effort d'une existence, d'ailleurs très banale en général et d'une moyenne de 60 ans ! Et d'autres, qui ont la prétention d'être très évolués, sont ceux que nous pouvons voir afficher un certain sourire de qui "est très savant", et qui disent : "ceci, je le laisse pôur la prochaine fois"... et de fait, ils laissent "tout ce qu'il leur coûte le plus", c'est à dire qu'ils font exactement le contraire de ce que le Maître montre comme étant indispensable pour progresser. La conclusion est pour eux."

    N.A.P. / Le M.P., Cariscript, Paris, 1984, p. 125.
    Extrait d'un édifiant opuscule, dont je recommande la lecture aux disciples de M.P. et à tous ceux qui n'ont pas peur de voir la vérité spirituelle en face.
  • Vous aurez tous un code barre QRコードについて

    Peut-être certains d'entre-vous savent-ils ce dont il s'agit, mais voici mon "QR code", une sorte de code barre qui contient un certain nombre d'informations me concernant, et qui peut être lu avec un lecteur incorporé dans certains téléphones. Bien sûr, cet exemple ne contient d'autre information que mon nom en japonais et mon adresse internet "poubelle", mais il pourrait tout aussi bien indiquer mon sexe, mon adresse, ma profession ou toute autre information qu'un programme spécial me permettrait de coder.
    Très utilisé par les entreprises, ce système intègre encore davantage le consommateur japonais dans le grande chaîne de la consommation immédiate. Et les envois de codes participent de cette tendance réductrice assez inquiétante.

  • BALZAC et le meurtre par les mots バルザックのある怪奇短編小説について

    Avant de ranger le livre (devenu rare), voici une notule pour vous présenter quelques oeuvres qui méritent, m'a-t-il semblé, d'être lues.

    Parmi les histoires qui composent ce volume d'anthologies de contes fantastiques de BALZAC, je retiens tout particulièrement "L'élixir de longue vie", avec son final gore qui évoque un Evil Dead ; les "Aventures administratives d'une idée heureuse" et "Les martyres ignorés" .

    "L'élixir" est une variation baroque, grotesque et hardie sur le thème de Don Juan dont je recommande la lecture.
    Les "Aventures" et "Les martyres" retiendront un peu plus mon attention.

    Dans cette oeuvre comme dans la seconde, il est question, sous une forme très "romanesque", d'âmes que l'on vole, d'idées qui se font hommes et de mots qui tuent. Ainsi par exemple cette historiette :

    "Un jeune Hanovrien, venu momentanément à Londres, se plaignit à plusieurs reprises d'un vol assez bizarre. Un monsieur lui avait pris, disait-il, sa cervelle, ses idées, et les détenait dans un bocal. A Paris, personne ne se serait étonné de ces vols ; on y prend sans façon les idées des gens qui ont des idées ; seule ment, on ne les met pas en bocal, on les met en journal, en livre, en entreprises. A Londres, les gens du monde agirent comme agissent ceux de Paris ; ils se moquèrent de mon pauvre Hanovrien, mais sérieusement, à la manière anglaise. Ce jeune homme restait par suite de ce brigandage dans un état d'imbécillité, de paresse, d'ennui, de spleen qui donnait beaucoup d'inquiétudes à ses amis. Alors, il fut fait droit à ses plaintes. On le mit à l'hospice de Bedlam. Il y resta près de deux mois. Un jour, l'un des médecins les plus célèbres de Londres racontait à l'un des médecins de Bedlam qu'il venait de voir le matin l'un de leurs confrères, à moitié fou probablement, qui se livrait à des opérations chimiques sur quelques masses d'idées prises à différents individus et contenues dans des bocaux très bien étiquetés."

    "Les martyres ignorés" présentent, sous forme d'une conversation d'intellectuels européens (des Français, un Allemand, un Russe et un Irlandais), des anecdotes sur le thème des mots (ou des idées) qui tuent. Ainsi par exemple l'histoire des ces collégiens irlandais qui, pour se venger d'un surveillant général particulièrement infect, le piègent dans une salle et lui font un faux procès, déguisés en juges et en bourreau. L'homme se laisse faire et condamner à mort sans rien dire. Il se laisse attacher sans résistance et poser sur le billot. Au moment ou le faux bourreau fait semblant d'abattre son hachoir jouet sur sa nuque, l'homme décède d'émotion.

    Ou encore l'histoire de cet homme viveur qui, pour taquiner sa femme dévote, lui fait croire qu'il va l'assiner parce qu'elle l'a trompé (ce qui ne gêne nullement notre homme qui ne l'avait épousée que pour les convenances). Il lui donne un verre de vin vieux, laissant entendre que s'y trouve du poison. La femme boit, ils se quittent. Le lendemain, on fait prévenir le mari que sa femme est subitement décédée. Elle s'était convaincue qu'elle avait été empoisonnée, et son corps l'avait crue.

    L'autosuggestion, les crises cardiaques suite à un choc psychologique, voilà desphénomènes à cheval sur plusieurs domaines : médecine, psychologie, mais aussi spiritualité. En effet, la mort de sa femme poussa le libertin au remords, qui se convertit à la religion, et entra dans les ordres.

    Orgueil, vengeance, égoïsme, remords, rédemption, âme, fluides, récits, tels sont quelques uns des mots clés qui me viennent à l'esprit lorsque j'évoque ces deux oeuvres, à la fois noires comme le Romantisme, et pleines d'un humour discret qui n'est jamais forcé.

     

    BALZAC, Honoré de : Contes fantastiques, Marabout, Vervier, 1971.

  • Il n'était pas méridional

    Je suis en train de lire un ouvrage que je possède depuis au moins deux ans, et que je m'étais fait acheter et envoyer, croyant qu'il parlait du bouddhisme que j'étais alors en train d'étudier dans le cadre de mon cursus de japonologie. Il n'en était rien. Ce livre parle de bien autre chose, et sa lecture plusieurs fois repoussée m'apparaît aujoud'hui comme un fruit du non hasard, en pleine découverte de M.P.

    Alfred "PEYSSINETTE" (1840-1921) a fait le meilleur usage de la correspondance qu'il est possible de faire.
    Mais ce qui m'a surpris et passionné, c'est qu'il annonce, j'en suis encore tout retourné, bien des enseignements de M. P. Celui-ci avait-il eu connaissance de ce livre de son vivant ? C'est possible, mais M.P. ne tirait pas ses informations du livre de PEYSSINETTE (qui les recueillit d'un maître), mais à la source même. Toujours est-il que PEYSSINETTE se voit là confirmé en grande partie, et cette "caution" vient s'ajouter au sérieux, à la méthode rationnelle qui ont été les siens dans la rédaction de son petit chef d'euvre.


    [Cette note est cryptée. Je suis navré pour le lecteur qui ne serait pas au fait de ces choses, mais s'il souhaite réellement savoir, qu'il cherche, et il trouvera. Toutes les vérités demurent quelque part, il suffit d'ouvrir les yeux. Il n'y a pas de pire aveugle que celui qui refuse de voir, ni de pire sourd que celui qui refuse d'entendre.]

  • La suite pour bientôt

    Ce soir, si Dieu le veut, j'écrirai quelques lignes. La suite de Toda of the Dead est en préparation...