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all-zebest - Page 44

  • De l'ingratitude 忘恩について

    Récemment, j'ai entendu l'histoire suivante, qui m'a fait de la peine et m'a outré au point que j'aimerais la partager avec vous, et que vous preniez un peu mon parti contre les méchants.

    Un très bon ami à moi, enseignant de tout premier plan (un des hommes les plus savants et compétents dans son domaine) et d'une générosité qui confine à la sainteté, s'est vu demander par un ancien élève de l'accompagner dans une expérience scientifique (un domaine qui n'est absolument pas le mien) fort complexe. Mon ami a accepté, et a travaillé jour et nuit bénévolement pendant trois semaines pour tout préparer. C'est un délai suffisamment long pour s'épuiser à la tâche, et trop court pour un projet de cette difficulté technique. Le jour de l'expérience, qui avait lieu en comité restreint devant des élus locaux et des directeurs de laboratoire, mon ami, obligé de se lever tôt pour prendre un train, est arrivé le ventre vide. Son élève et la femme de celui-ci l'ont accueilli froidement. D'autres personnes étaient invitées. Ils ont demandé à mon ami s'il avait mangé. Celui-ci répondit qu'il avait pris quelques fruits secs (des raisins, des noisettes). Il n'avait guère mangé plus d'une poignée. Le couple n'a rien répondu et ils ont mangé devant mon ami un copieux repas, avec leurs invités, sans rien lui proposer ni lui adresser un traitre mot ! Bref, ils ont fait comme s'uil n'existait pas.

    Mon ami n'a rien dit. Personne ne lui a parlé, ni même souri, ni rien, alors qu'il était à la base de l'expérience. Sans lui, rien n'aurait pu avoir lieu, et son élève, n'ayant pas la même spécialité, ne saurait accomplir l'expérience tout seul.

    Bref, l'expérience a eu lieu. Malheureusement, les résuiltats n'ont pas été au rendez-vous, malgré les efforts de mon ami qui tentait le ventre vide de sauver le projet.
    A la fin, un jeune étudiant est venu voir l'ancien élève de mon ami et lui a dit tout haut : "Il est pas terrible, ton assitant. C'est comme, en Suisse : tu ne trouverais guère mieux pour t'assister", en total mépris de mon ami. Un des directeurs de centre est même venu vers mon ami pour lui dire : "il y avait beaucoup de chiffres, hein ?", avant d'ajouter "Monsieur untel, M. untel.... mais oui, je me rappelle, vous étiez l'autreur du projet Machin, celui qui a tounré court chez nous !..." et il est reparti. Il faisait allusion à un projet scientifique que mon ami lui avait soumis et qui avait été rejeté, car pas assez rentable commercialement. Pendant ce temps, l'ancien élève se faisait féliciter et récoltait tous les fruits de l'expérience à son profit. Les conversations ont duré, laissant le vrai scientifique seul dans un coin.
    L'élève n'a rien dit ni ni fait pour remercier mon ami, ni pour le défendre, face à ces gens dont aucun n'avait de qualité scientifique pour lui parler comme ça.
    Mon ami, qui a consacré trois semaines à travailler comme un fou pour son ancien élève (au mépris de sa santé), (à titre bénévole qui plus est), a été traité comme un moins que rien, et n'a pas été remercié.
    Lui qui pourtant comme tout chercheur est loin de rouler sur l'or, n'est jamais intéressé par l'argent. Un "merci", un sourire, eussent été les minima syndicaux qu'on est en droit d'attendre de quelqu'un qui déjà vous doit le respect eu égard à la qualification, à l'âge, et au service fourni. Un petit balotin de chocoloat n'eut pas été ruineux de la part d'un jeune qui gagne déjà bien sa vie, et aurait représenté un geste de remerciements. Mon ami n'a rien dit et souffert en silence.
    A écrire cette histoire, je n'en reviens toujours pas moi-même. Il reste la consolation que ceux qui ont souffert, et l'ingratitude que l'on nous témoigne est une souffrance, ne seront pas oublié En Haut. Malheureux sera l'ingrat le jour où sa conscience se réveillera.

  • Zebest va bien

    En excellente santé, débordant d'énergie et de projets tant personnels que professionnels, je crois que cette année sera celle de la régénération avant un hypothétique départ vers le Japon, probablement dans deux ans (on peut toujours espérer), si mon travail porte ses fruits.
    En projets : un article sur Pindare, un sur le Nihon ryôiki...
    Je vous tiens tous au courant.

  • Je ne voudrais pas lasser le monde...

    Surchargé d'activités professionnelles, je n'ai guère le temps, mais surtout la liberté d'esprit (car le temps, on peut toujours le prendre) nécessaires à l'entretien de cet espace. Loin de moi l'envie de le fermer. Au contraire, je compte bien l'alimenter dans quelque temps. Que le lecteur ne me croit pas endormi, ou définitivement acquis à la paresse, d'autant que j'ai plus que jamais envie de lui donner les notes que je lui ai promises tout autant qu'à moi-même.

  • Paresse spirituelle de certains croyants

    Léo COSTET de MASCHEVILLE, dit Sri Sévànanda, nous dit :

    "Il y a deux types de paresseux, parmi ceux que le Maître désigne : ceux qui, n'étant pas "spiritualistes", gagnent en luttant par super-action, comme c'est le cas de beaucoup de bonnes personnes, mais qui s'efforceraient beaucoup moins si elles n'avaient pas l'espoir d'un paradis ou d'un repos, après l'effort d'une existence, d'ailleurs très banale en général et d'une moyenne de 60 ans ! Et d'autres, qui ont la prétention d'être très évolués, sont ceux que nous pouvons voir afficher un certain sourire de qui "est très savant", et qui disent : "ceci, je le laisse pôur la prochaine fois"... et de fait, ils laissent "tout ce qu'il leur coûte le plus", c'est à dire qu'ils font exactement le contraire de ce que le Maître montre comme étant indispensable pour progresser. La conclusion est pour eux."

    N.A.P. / Le M.P., Cariscript, Paris, 1984, p. 125.
    Extrait d'un édifiant opuscule, dont je recommande la lecture aux disciples de M.P. et à tous ceux qui n'ont pas peur de voir la vérité spirituelle en face.
  • Vous aurez tous un code barre QRコードについて

    Peut-être certains d'entre-vous savent-ils ce dont il s'agit, mais voici mon "QR code", une sorte de code barre qui contient un certain nombre d'informations me concernant, et qui peut être lu avec un lecteur incorporé dans certains téléphones. Bien sûr, cet exemple ne contient d'autre information que mon nom en japonais et mon adresse internet "poubelle", mais il pourrait tout aussi bien indiquer mon sexe, mon adresse, ma profession ou toute autre information qu'un programme spécial me permettrait de coder.
    Très utilisé par les entreprises, ce système intègre encore davantage le consommateur japonais dans le grande chaîne de la consommation immédiate. Et les envois de codes participent de cette tendance réductrice assez inquiétante.