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abi-station
Vu chez : Ailleurs (Enflammée)
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Quelle responsabilité pour une mise en liens ?
Je discutais récemment avec Zlu qui me montrait un joli site de création graphique qu'il avait résolu de ne pas mettre en lien sur son blog en raison d'un lien sur le site en question, vers des sites dont il n'approuvait pas le contenu. Le blog, pouvant être consulté par des personnes de son entourage, notamment des enfants, ne saurait donner, même indirectement des liens vers un site dont l'auteur désapprouve le contenu.
A mon tour, je suis confronté au même problème, et pas plus tard qu'aujourd'hui, à propos d'un autre site. Un site que j'avais mis en lien met lui-même en lien un site que j'abhorre. Bien que le site lié chez moi continue de m'intéresser, je décide de ne plus le lier. Je sais que par des liens de liens de liens etc. on en arrive toujours à des sites qu'on désapprouve, mais lorsqu'un site que l'on lie met en lien direct un des sites que l'on déteste le plus, on (en tout cas je) préfère ne plus le lier, car on refuse de cautionner le propos indirectement véhiculé par le deuxième lien.
J'invite le lecteur à me présenter son opinion.
(Désolé pour les répétitions, mais il m'était difficile de faire autrement.) -
Question technique
Quelqu'un pourrait-il me dire comment justifier le corps du texte des notes (au lieu de le laisser aligné à gauche) ici sur Haut et Fort ? Merci d'avance.
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Un nouvel Art moderne (I)
L'art moderne ne saurait se limiter à des installations qui m'ennuient, où à la peinture abstraite, et le monde de l'informatique a montré depuis longtemps qu'il était un vecteur de considérable renouvellement artistique.
Des sites amateurs réalisés en Flash fleurissent un peu partout. J'ai découvert "99 rooms" grâce à Zlu, que je remercie au passage, et j'aimerais le présenter brièvement ici. Bien qu'entièrement gratuit, j'invite le lecteur à faire une donation car le travail réalisé sur ce projet est particulièrement digne d(e mes) éloges. Mais tout d'abord, de quoi s'agit-il au juste ?
Il s'agit d'une promenade dans un lieu étrange, une sorte d'usine désaffectée reliée à une maison. L'internaute spectateur visite les pièces l'une après l'autre, ou dans l'ordre de son choix, au gré de sa fantaisie. Les images sont des photos retouchées agrémentées de peintures incrustées ou de petites animations. Les murs présentent de nombreuses fresques décrivant des personnages inquiétants, mais pas complètement effrayants. Ils donnent l'impression de perdre leur énergie, d'être happés par la non existence, fantômes mélancoliques qui ne semblent même pas conscients de la présence d'autres entités comme eux ou même de celle de l'internaute-promeneur. Les insectes sont nombreux et fusionnent avec la pierre, les bêtes à cornes (cf. illustration) sont plus sympathiques que sataniques. Le but de la promenade est purement esthétique, mais il n'est pas exclu de considérer chaque pièce comme une invitation à réfléchir sur un thème. Ainsi par exemple, la pièce 21 en nous faisant toucher les jambes d'un pendu (dont le visage nous est caché) pour les faire ballotter, nous fait-elle réfléchir sur le suicide et ses mises en scènes. La pièce, misérable, donne une indication sur les raisons qui ont pu pousser le malheureux à commettre ce geste.
L'interactivité n'est pas vraiment développée dans cet espace. Il ne s'agit pas d'un jeu, mais plutôt d'une visite, proche de celle d'un musée, à ceci près que le bâtiment en question est tout sauf en conformité avec les normes d'hygiène, de sécurité et d'accès aux personnes handicapées. En outre, il est habité de fantômes, sinon méchants, du moins visibles, et l'on perçoit par moment de petits bruits angoissants.
Sans vouloir tomber dans le cliché, il n'est pas étonnant, tout de même, qu'un tel projet artistique ait trouvé sont origine en Europe, et plus particulièrement en Allemagne. Rien d'une chaude exubérance latine, aucune passion. Ici, c'est plutôt l'esprit des friches industrielles et de la musique électronique à la Kraftwerk qui domine.
Puisque j'en suis à donner des références, je n'ai pu m'empêcher de retrouver un peu de l'esprit de Xiaowu, artisan pick pocket, le passage où le héros prend son bain dans un établissement vétuste et vermoulu, lorsque je suis tombé sur la pièce 6, où un bouc humanoïde (cf. à nouveau l'illustration qui en est le dessous du tournage à destination de la presse) semble prendre son bain dans une sorte de cuve. Le calme domine la scène : rien de terrifiant, juste une sensation mixte de bien-être et de malaise à la fois.
Je m'arrête là, et j'invite le lecteur à aller faire un tour sur ce site artistique majeur.
http://99rooms.com/banner/99rooms6.php
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Réflexions sur les principes attachés à mon écriture
[...] Je n'ai pas de "label qualité" à défendre, même si je continue d'être mon plus impitoyable juge. Je suis en train de définir ma voie.
J'entends continuer mon petit bonhomme de chemin, mû par trois buts : une éthique de la simplicité ; un certain catholicisme solitaire ; une ouverture sur le monde, notamment par mes activités professionnelles. A mon rythme, plutôt lent, mais c'est ainsi, je continuerai d'exprimer ce que j'ai à dire, jusqu'au jour où, ayant tout dit, ou ne pouvant mieux le dire, je n'aurai plus rien à opposer à la tentation du silence qui m'étreint tous les jours.