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2006 Au fil de la plume 日記 - Page 9

  • Ici, toujours pas de style SMS ni de photos de gens

    En raison d'activités professionnelles (et para-professionnelles) particulièrement actives (doux euphémisme), je n'ai pu mettre récemment cet espace à jour. Espérons que ma tête n'explose pas avant la fin des deux nouvelles.
    Vous qui êtes chaque mois plus nombreux à me lire, ne croyez pas que je vais me laisser aller au fermage blogal. Non, je vais tout faire pour de pas être le champignon de plus à quitter l'activité toilodiaristique (pour insignifiante qu'elle soit).

    All, encore vivant, mais pour combien de temps ?

  • Je suis déplacé また僕の精神について書きます

    Au milieu d'un pays où la malveillance se pare de morale et de franchise (mais la "franchise" n'est qu'un prétexte pour dire des mots qui font mal), où une partie de la jeunesse pèche contre les valeurs, l'Histoire, la transmission, le savoir, l'effort, où les "bonne manières" sont devenues une chose obscène, où tout est dû à la jeunesse sous peine de blocage du pays, je me tiens. Chaque jour, je ne peux m'empêcher de trouver une raison d'être content de vivre dans ce pays : son climat relativement clément pour peu qu'on ait un toit et un chauffage, ses paysages, son patrimoine, sa faune, sa flore. Au lieu de cela, les humains se combattent et se haïssent pour des abtsractions, des concepts, au lieu de contribuer concrètement à faire mieux vivre leur famille, d'apporter quelque chose de constructif à leur pays, à leur région etc. Comparez les manifestations et les mouvements de bienfaisance. Lesquels font se déplacer le plus de monde ? Certes, on va par exemple donner de l'argent à Sidaction (ou je ne sais quoi - c'est toujours ça - mais combien de personnes vont enseigner à leurs enfants le respect des femmes ?).
    Au lieu de chercher des moyens d'améliorer le sort des SDF (les vrais pauvres de notre société), on manifeste, on bloque les transports etc. pour satisfaire des intérêts de classe, des privilèges. Moi, je ne manifeste pas. Je n'ai pas cette hypocrisie. Je ne suis pas dans la ligne de pensée majoritaire. Je suis plus touché par ces hommes que je vois mourir à petit feu dans la rue que par les salariés de telle ou telle entreprise. Plutôt un travail ingrat que pas de travail ni de logement du tout. Et je m'estime fort heureux d'avoir un toit, de quoi me nourrir, de quoi m'habiller et d'avoir la santé. Je me trouve "riche", même si je ne possède aucun bien de grande valeur marchande (et je n'en ai pas besoin, d'ailleurs). Les grosses voitures, les piscines, les chaînes en or, les meubles de prix, ça n'est pas pour moi. Vanité.
    J'aimerais que ces jeunes soient repris par leurs parents, et qu'on leur inculque l'humilité. Dans un pays où les footballeurs professionnels (vous savez, ces sportifs motivés uniquement par la morale et le désintéressement) donnent dans des quotidiens nationaux et sur les plateaux de télévision des leçons de morale aux philosophes (dont ils ne lisent pas les livres, d'ailleurs), je crains qu'on ne remontera pas avant d'avoir réellement touché le fond. Et ce sera bas, et ce sera sans subtilité, et ce sera agressif, et ce sera insolent, et ce sera sanglant. "Quand ces choses commenceront", disait le maître Girard...

    En dehors de l'entraide humaine, de l'amour du prochain, point de salut. (Allez, voilà que l'All nous ressort son couplet cucul la praline ! - Eh bien oui, et j'assume.) Alors, que je sois un dinosaure ou pas, tant pis.
    La bonne nouvelle (en ce qui me concerne), c'est que je m'efforce de me tenir en dehors de ces combats de chiens enragés, ou de ces attaques contre les institutions (ce qui était là avant nous). Et je suis triste quand j'apprends qu'une collègue à moi, une dame d'une immense valeur intellectuelle, se fait agresser pendant un de ses cours (de civilisation chinoise ancienne (!)) au nom de la lutte anti-CPE.

    C'est vrai, je n'héberge pas des pauvres chez moi, je ne leur donne pas mon manteau, mais je n'en suis pas fier, et je ne me pose pas en donneur de leçons sur la place publique. Je ne dis pas "faîtes comme moi". Je dis "suivez l'exemple des gens de bonne nature". Concrètement, je continue d'être plongé dans le savoir et la recherche, ce qui ne m'empêche pas de relever le nez pour contempler, vaguement triste, la bassesse de mes pauvres contemporains qui ne trouveront la paix que quand ils penseront aux autres avant de penser à eux.

  • Zebest examine 試験の問題を準備中

    En raison de la préparation par mes soins d'examens pour mes chers étudiants, je me fais plus paresseux ici. Mais ce ne sera que pour mieux revenir.

  • Zebest veille なぜ最近あまり書かないのかということ

    Je n'aime pas en faire trop, ni dans la mièvrerie, ni dans l'indignation, parce que c'est en contradiction avec mon idéal de simplicité, que dans notre pays, le ridicule tue, et que la chose qu'on ne pardonne jamais est l'ennui qu'on a pu inspirer. Voltaire l'avait déjà dit, d'ailleurs. Ainsi, on peut revenir lire le blog d'une personne dont les idées sont opposées aux nôtres, mais on ne cherchera pas deux fois à lire un blog qui nous a ennuyés.
    Plus j'ajoute de notes, plus je me sens conscient de ma responsabilité et du danger qu'il y a à mettre sur la place publique, pour peu fréquentée qu'elle soit à certains endroits (bein que vous soyez chaque mois plus nombreux à vous arrêter dans ce modeste espace), des idées et des élans d'émotion écrits.
    Le problèmes de certains, notamment en France, est qu'ils s'imaginent qu'en dehors d'idées nouvelles, point de salut. Je pense pour ma part le contraire : certaines vieilles idées ont fait leurs preuves, et même si c'est bien triste pour nos petites vanités, force est de constater que les Anciens avaient déjà vu l'essentiel. Bref, "c'est dans les vieux pots"...

    On pourrait croire que je manque d'esprit critique. Non, pourtant, mais je me mets à la place des gens, et j'écoute ce qu'ils ont à dire. Je ne condamne pas les autres, parce que - et je l'ai dit cent fois - je ne suis pas juge.
    Récemment, je faisais une brève tournée des blogs de HeF. Beaucoup sont des recueils de poèmes et la plupart de ces derniers me sont apparus "affligeants" en terme de littérature. Et pourtant, je ne suis pas difficile en matière de poésie. Pourtant, je ne peux honnêtement pas nier qu'ils expriment des sentiments sincères, des sentiments de base. Si c'était moi, je m'abstiendrais de poster de tels poèmes - j'en ai posté un une fois, mais après une longue hésitation - et j'ai préféré ne pas lasser le patient lecteur avec cela. Idem pour ces photos personnelles qui font de nous des voyeurs de fait. Combien de personnes nous montrent leur chambre, leurs photos de famille, leur compagnon, leur chat etc. Et en plus, nous déballent en long, en large et en travers leurs plus intimes tréfonds ? Personnellement, je trouve toujours toujours que je parle trop, et je ne suis pas réputé pour être un bavard.

    De toute façon, quand je n'apprécie pas un blog, je ne vais pas l'écrire chez lui. J'ai pour principe d'essayer (tout au moins) ne pas citer ici nominalement les personnes dont je réprouve le talent ou les idées, mais de citer au contraire celles qui m'ont plu, ou intéressé. Le final peut apparaître fade (All le ravi de la crêche), alors qu'en fait, il est le fruit d'un quotidien effort dans la recherche du bien et du bon.medium_pict0059.jpg

    Quand, en plus, on est quotidiennement confronté à la souffrance des autres (moi, ça va, merci), on préfère finalement garder un moment le silence et observer en retrait.

    Peut-être en est-il de même à chaque époque (je n'en sais rien - ça doit dépendre des gens), mais je n'ai jamais autant ressenti toute la densité de l'humanité souffrante, et qu'en même temps nombreux sont ceux qui m'apparaissent ne pas avoir perçu les choses vraiment importantes. Et ce sont toujours des choses SIMPLES.

  • Zebest overboukède 本当に忙し過ぎます。

    Une semaine très remplie m'empêche de vous fournir les petits riens que mon cerveau prépare dans l'ébullition. Si le terme "rebondissement" devait s'appliquer à des vies, la mienne en serait un bel exemple. Un jour peut-être écrirai-je un roman autobiographique. Les passages inventés paraîtront plus réels que les épisodes vécus.

    All, le Jack Bower de Lyon (mais qui ne risque pas sa vie et ne sauve pas "Misteu Pwésideunt").