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2006 Au fil de la plume 日記 - Page 10

  • On va tous se calmer, et faire une petite promenade

    Bientôt sur ce blog, des articles moins polémiques. Je ne suis pas un redresseur de torts, ni un juge. Je ne donne de leçons à personne, car je trouve qu'il est bien assez difficile de se tenir soi-même à une règle de vie. Je ne conserve aucune animosité envers qui que ce soit, même les personnes mal intentionnées. Seulement, n'étant pas le moins du monde masochiste, je préfère recadrer mes thèmes, afin d'éviter - autant que possible - de me faire encore mal parler, notamment avec paternalisme (mais je l'accepte de la part de personnes beaucoup plus âgées que moi).
    Bientôt, donc, la suite des nouvelles et une autre note sur deux pièces de théâtre.

  • Ils n'ont jamais aimé les livres 現在起こっている若者たちのデモについて

    Je voulais depuis quelques temps approter mon grain de sable aux commentaires sur les "manif'" anti-CPE. Je peux déjà vous renvoyer aux bonnes notes suivantes :
    http://rectudinesto.hautetfort.com/archive/2006/03/16/c.html
    http://hertoghe.typepad.com/carte_de_presse/2006/03/une_librairie_e.html
    http://ultima-ratio.hautetfort.com/archive/2006/03/14/ah-qu-elle-est-belle-la-republique.html
    http://www.copeau.org/index.php?2006/03/19/571-sur-le-cpe

    A ce (triste) propos, il m'apparaît déjà - et ce sans prétention aucune à l'originalité - que :
    1/ Il existe des façon civilisées et dignes de défendre ses idées (qu'on soit contre le CPE ou non) : distributions de tracts en dehors des établissements, manifestations pacifiques, rédaction d'articles, pétitions ; par ailleurs, il m'apparaît étrange que des gens qui se disent démocrates n'acceptent les règles de la démocratie (et de la république) que quand cela les arrange (je croyais que dès lors qu'un parti était élu, qu'on ait voté pour lui ou non, on attendait les prochaines élections pour le sanctionner par le vote en cas de désaccord, et qu'on ne faisait pas la révolution pour faire retirer une loi votée par la représentation nationale - malgré un 49-3 des plus maladroit politiquement, disons même carrément contre-productif !) ;
    2/ Ceux qui brulent les livres et détruisent le mobilier des universités publiques ne sont pas dignes d'être appelés étudiants (ils ne savent pas la chance qu'ils ont, alors que dans le monde de nombreux pauvres (eux) aimeraient bien ne serait-ce qu'aller au lycée) ; ils s'avilissent et se perdent par leurs violences ;
    3/ Quant au CPE (qui n'aurait rien perdu à être plus discuté en amont, mais bon) : comment savoir si c'est une mauvaise chose si on ne donne pas sa chance au texte ? Ces jeunes écervelés s'imaginent peut-être qu'après leurs études, on va leur proposer un CDI pien payé ? Que nenni, ce sera un stage non rémunéré ou un CDD au SMIC dans le meilleur des cas (sauf piston, mais passons). Et entre deux ans de stages (non rémunérés) à répétition ou un CPE (avec risque de se faire virer sans explication pendant la période d'essai), je préfère le risque. Je vois mal la situation empirer avec le CPE. Probablement que ça ne changerait pas grand chose... En tout cas, si le jeune est bon, voire très bon, l'entrepreneur, à moins de se retrouver d'un coup en mauvaise passe financière ou de ne pas être rationnel (ce qui arrive aussi), aura plutôt tendance à vouloir garder son crac qu'à le virer.
    4/ Ces jeunes, qui se disent révolutionnaires, ne prétendent qu'une chose : "CONSERVER l'état des choses". Comment voulez-vous que la France réforme, si sa jeunesse se bat pour l'immobilisme. Je les plains sans les haïr.
    5/ La Gauche, une fois de plus récupère tout. Se peut-il qu'il s'agisse de... démagogie ? Non, je ne saurais y croire ! ;-) (Je ne dis pas que la Droite, dans l'opposition, ne ferait pas d'obstruction et ne critiquerait pas l'adversaire, mais à ce point, cela paraît difficile).
    6/ Je continue de penser, plus que jamais, qu'une partie des gens qui habitent ce pays veulent qu'un Etat - qu'ils méprisent chaque année davantage - fasse tout pour eux, alors qu'eux ne veulent rien faire pour leur pays (on n'est pas au pays de KENNEDY). Plus dure sera la chute de notre beau pays - qui n'avait pas mérité ça (CPE ou pas, d'ailleurs).
    7/ Je ne me battrai pas pour le CPE. Je suis fataliste pour certaines choses : ce qui doit arriver arrivera. Je préfère m'en tenir à mon droit de vote.

  • Je plonge 研究に集中することにしました。

    Certaines choses sont arrivées. Et il m'a fallu me déterminer par rapport. Après une brêve journée de réflexion, j'ai résolu de plonger. J'ai vu mon passé, et j'ai objectivement songé à mon proche avenir, et une seule chose s'est imposée à moi : il faut passer plus de temps à ma recherche. Trop de gens lisent désormais ce modeste blog pour que j'en dise davantage.

    Ce travail de trois ans au moins est peut-être plus que son intitulé. C'est, au delà d'une sujet pointu, une quête personnelle, un voyage en moi moi-même où mon pire adversaire est encore moi-même. Cela fait des siècles que les sages nous le disent avec un gros bon sens. Je m'efforce de les écouter en ce moment. Je romps toute attache non-essentielle, je supprime peu à peu tout divertissement en dehors des moments déterminés. Je change de régime alimentaire.

    Plus rien ne doit me détourner de ma route. Je deviens le soldat de la connaissance, et encore trouvé-je cette expression approximative, rendant fort mal l'état actuel de mon activité. Dans la prise de cette difficile décision, la lecture de G. P. me fut d'un grand secours. Ceux qui connaissent M. P. savent de quoi je parle et leur front devient serein, ils me sourient avec bienveillance. Les autres, s'ils sont intéressés, trouveront de quoi je parle, d'autant que chacun reçoit les cartes suffisantes pour qu'il puisse réaliser ce qu'il a à réaliser.
    J'ai relativisé tout ce qui a fait une partie factuelle de ma vie et désormais, je continue sur la voie austère - et les pauses délectables ne sont là que pour me permettre de repartir d'un pied plus alerte - jusqu'à ce que ce que j'aie fait ce que j'ai à faire.

    Comme tout le monde, j'ai eu à faire des choix (de diverses natures), et à chaque fois, j'en ai senti toute l'importance, qu'ils m'impliquassent  seul, ou bien au contraire un certain nombre de personnes.
    A présent que j'ai plongé, tout commence vraiment. Nous verrons qui est vraiment zebest.

  • J'avais envie de voir la Tour Eiffel パリに行って来ました

    [Note : ce texte ne prétend pas à l'originalité - ni à la profondeur, d'ailleurs (il y a un temps pour tout). Il n'est que le fruit de mon observation personnelle et subjective. Alors évitez-moi les remarques du genre : "quel tissus de clichés ! ".]

    La semaine dernière, mon travail m'a amené à passer deux jours dans notre belle capitale, ce dont je me serais bien passé en cette période d'intense activité. Cependant, je dois être franc : ce n'était pas complètement désagréable.
    Je m'attendais à un voyage silencieux en TGV, or quelle ne fut pas ma (bonne) surprise de voir monter, et s'asseoir en face de moi l'ami de l'Annexe, lui aussi en voyage professionnel. Ce fut l'occasion de passer agrébalement le temps et d'oublier, un moment, le "domaine professionnel".
    A chacun de mes voyages parisiens (un par an tout au plus), ce qui me frappait, c'était toujours la polloution de l'air, qui me faisait moucher gris. Cette fois, je dois dire que je n'ai rien remarqué, et je crois que ce n'est hélas pas en raison d'une amélioration de la qualité de l'air de Paris, mais bien plutôt d'une dégradation de celui de Lyon. Enfin, passons. Non, ce qui m'a marqué, et fatigué, c'est le bruit dû à l'incessante circulation automobile. C'est largement pire que ce que j'ai pu connaître à Tôkyô. Là-bas, le train et le métro drainent l'essentiel des travailleurs, et l'on ne compte plus les petites rues tranquilles, les parallèles reposantes. A Paris, c'est nettement plus compliqué.
    Je continue, quitte à passer pour le maquignon monté sur la capitale pour y vendre ses bêtes, même si, que je sache, Lyon n'est pas un village.
    J'ai pu aussi faire à nouveau l'expérience des distances (en faisant un trajet Gare de Lyon - Tour Eiffel) à pieds, et surtout celle de l'impolitesse et de l'agressivité des Parisiens (à la place de certains, j'aurais honte), dont j'excepterai toutefois le jovial jeune restaurateur libanais (chez qui je me suis régalé pour un prix correct, compte tenu de la situation géographique de l'établissement) et le réceptionniste de l'hôtel. Le restaurant "baguettes d'or" chinois où je déjeunai le lendemain fut également fort reposant, malgré les vibrations terribles dues au métro passant en dessous et une légère déception due à une sauce de salade fade (mes aïlleux, quelle insignifiance en mes lignes, il faut que je me ressaisisse !), rattrapée par des crevettes à la sauce piquante des plus savoureuses (1).

    Bref, je saute d'autres péripéties sans intérêt, et en vient aux "grands événements" :
    1/ J'ai revu la Tour Eiffel et les beaux immeubles de la capitale (je ne parle pas des touristes - incluant les petites Japonaises à la recherche des boutiques L.V.) ;
    2/ j'ai découvert le quartier des ministères et des ambassades, peuplé de gens de la "France d'en haut" (mais alors, de très très haut) : c'est terrible, ces populations ne se rendent pas compte que la France va mal et continuent de vivre richement avec ostentation (c'en est presque insultant) ;
    3/ je suis allé dans la seule librairie Gallimard de Paris (d'où je suis reparti avec un livre à 2 €, modeste train de vie oblige - Il en existe, paraît-il, une seconde, à Strasbourg, ce dont je n'ai nul souvenir) mais je n'ai pas négligé non plus précédemment la promenade dans les rayons de Surcouf (là, je n'ai rien acheté, je suis resté raisonnable).
    Et j'en suis une fois de plus arrivé à la conclusion suivante : Paris, avec ses magnifiques bâtiments, parcs et monuments, est habité majoritairement de bourgeois déplaisants (pour certains carrément imbuvables) et fait vivre une population de banlieusards (pour beaucoup) sous-éduqués et sur les nerfs, donc agressifs. Bref - et là tant pis si certains sont en désaccord - Paris, ce serait bien, mais peuplé par des Lyonnais. (En tout cas, ça ne serait pas pire, ça c'est sûr). Bien sûr (je dis ça pour les personnes sensibles qui se sentiraient offensées) : il existe des exceptions, des braves gens etc.

    Enfin, après deux journées, certes intéressantes, mais épuisantes, je suis rentré chez moi, franchement ravi de retrouver la province et son côté "raisonnable", loin de l'effervescence et de l'inconscience de la capitale, en proie à la plus vaniteuse folie des grandeurs (et plus dure sera sa chute).

    (1) : ce voyage m'a donné envie de visiter le Liban et m'a confirmé dans mon envie d'aller faire un tour en Chine.

  • Les manifestants aiment-ils vraiment le savoir ?

    Voici un copié-collé :

    "Communiqué

      
    Le Retour de l'Age d'or (récital poétique et lyrique en grec ancien, latin
    et français : Homère, Pindare, Horace etc.) est retardé pour cause de grève et
    de Sorbonne fermée : la représentation du 7 mars est annulée ; rendez-vous le 10
    mars à Bécherel, festival latin-grec, et lors des Dionysies, le 19 à la
    Sorbonne, le 21 à la Chapelle du Lycée Saint Louis.
    Détails et autres rendez-vous (Eschyle, Sophocle, etc.) sur www.demodocos.com et
    réservations sur www.dionysies.org Renseignements au 01 45 26 49 10.

    Démodocos"

     Peut-être reviendrai-je là-dessus.