Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

2006 Au fil de la plume 日記 - Page 6

  • Il paraît que... リョンの写真

    H&f ayant augmenté la capacité de stockage des blogs, je remets l'album photo. Au programme, des photos de Lyon et des photos d'archives. La présentation bugge un peu, mais tant qu'on peut voir les images en quesiton...

    Il paraît aussi que de nombreux lecteurs sont tombés sur cet espace en cherchant sur leur moteur de recherche : "menu repas à la française" (sic) ! 

  • Derrnièrre découverrte littérrairre アリナ・レイエスの『ローズの手帳』について

    Je viens de terminer la lecture d'un ouvrage fort (ré)jouissant. Il s'agit du  dernier livre d'Alina REYES : Le carnet de Rrose. Vous avez bien lu : le  redoublement du "r" n'est (pour une fois !) pas dû à une faute de frappe de ma part. Faut-il y voir une allusion à Rrose Sélavy, personnage créé  par Marcel Duchamp (en 1920) ? Peut-être, mais je préfère y voir (et le  lecteur n'a-t-il pas le droit de voir ce qui lui plaît) un léger rraclement de la gorrge, comme pour se l'éclaircirr aprrès s'en êtrre serrvi (qui sait ?), un léger roulement d'accent polonais.  Comme aussi une insistance à rrépéter cerrtaines choses.medium_9782221106990.gif
    Je ne suis pas un habitué de la littérature dite érrotique. Quand je pense à  la littérature, je me concentre sur les auteurs, leur style, leurs thématiques  plus que sur le genre lui-même. Ainsi par exemple, bien que n'ayant pas d'intérêt  particulier pour le genre policier, j'apprécie beaucoup le roman La  promesse de DÜRRENMATT (et ce livre dépasse à mon sens le cadre du roman policier, si tant est, bien sûr, qu'il y en ait un) ou les Juge Ti de  Robert Van GULIK (et ce, pas seulement grâce au cadre asiatique dans  lequel ils se déroulent), mais pour la re-création de tout un monde cohérent, peuplé de personnages crédibles, incroyablement vivants.
    Bref, j'ai lu ce livre en ayant davantage à coeur de découvrir un auteur que de me retrouver devant un genre. Vous me direz, au final(e), quelle  différence ? Pas grand chose, si ce n'est que je n'ai pas cherché à  comparer ce livre à ceux de la même catégorie. J'ai seulement voulu savoir s'il était bon ou pas. Et, ma foi, et sympathie pour son auteur mise à part, je peux affirmer qu'à mes yeux, oui, il l'est.
    Tout d'abord, dans sa forme. Loin d'être le reflet d'un manque, sa  brièveté m'apparaît au contraire comme la marque d'une maîtrise. On ne s'ennuie jamais (ce qui semble être le risque en matière de littérature érotique) car ce n'est pas trop répétitf, et la forme éclatée, teintée ça et  là d'une intertextualité discrète qui évoque un peu à la fois  MONTAIGNE et les blogs, permet partcilièrement bien la relecture,  voire la relecture "au hasard", comme il arrive à certaines personnes de le  faire avec la Bible, ou comme je le fais moi-même parfois avec les Mémoires de SAINT-SIMON.
    L'expression est limpide, précise, crue souvent, mais sans laideur, et  surtout, et là je ne serais pas étonné d'apprendre qu'elle est le fruit d'un  grand travail, dégage une impression de simplicité et de modestie joyeuse  et joueuse.
    Pour ce qui est du fond, là encore, comme cela a été remarqué ailleurs, il ne  s'agit pas de l'histoire d'une femme facile, ou pire. Non, il s'agit d'une  femme, certes fort lubrique, mais fidèle à chaque fois à son amant du  moment. Et la liste de ces hommes se monte à huit, ce qui est à la fois beaucoup (en terme d'amours) et peu (comparé à des personnages plus  sexuellement compulsifs). Cette Rrose, qui m'apparaît comme à la fois meneuse du jeu et généreuse amoureuse, est en même temps le sexe lui-même, et la femme qui le possède, une femme que la plupart des hommes normalement consitués rêverait de rencontrer, en rêve tout du moins. Ceci étant, peut-on parler d'un livre qui ne se lit que d'une main ? Pour  ma part, si j'avoue certes avoir été troublé, je l'ai lu en gentlemen, tout  habillé, le plus souvent à ma table de bureau, tout simplement. J'en ai fait  lire quelques extraits à ma mère (complètement mal à l'aise) et à ma grand-mère, simplement surprise par la sincérité, la liberté et la précision des mots de cette femme qui osait tout dire. Mais elle n'est pas allée jusqu'à en lire plus de deux paragraphes. La grandeur de ce petit livre vient donc à mon sens de ce qu'il est  dépourvu de prétention, et que ce qu'il fait, il le fait bien. Et c'est même  au milieu de la description de l'activité la plus animale qu'il décrit avec le plus de justesse certains des mécanismes psychologiques, voire symboliques à la limite du religieux (mais ne s'agit-il pas alors de re-lier les gens entre eux ? ), qui agissent dans la femme dans ces moments-là.  Probablement y a-t-il plusieurs niveaux d'appréciation de ce livre, et c'est  fort bien comme cela. Beaucoup peuvent y trouver leur compte. Pour ma  part, il m'a semblé, l'espace des instants fort agréables qu'il m'a fait  passer, que je comprenais ce que pensait la narratrice - qu'il ne faudrait  pas, je pense, confondre complètement avec l'auteur - et qu'au delà de ses propres désirs qu'elle assouvissait dès la première page du livre, c'était aussi pour le lecteur respectueux qu'elle le faisait. Car, au fond, dans ce livre, la vraie jouissance, plus que celle des corps, c'est celle des mots qui les disent.

    Alina REYES : Le carnet de Rrose, Robert Laffont, Paris, 2006, 60p., 10 €. 

  • A cliquer au bureau 小ゲーム

    Encore un petit jeu qui rend accro :
    http://kids.discovery.com/games/whizzball/whizzball.html
    N'hésitez pas à faire jouer votre cr(éativité en matière de casse tête.

  • Annonces du moment

    Bientôt, chers amis, une note sur le dernier livre d'Alina REYES, qui m'a beaucoup plu.

  • Des attaques d'apoplexies en Estonie de l'est de 1915 à 1916 - statistiques et démographie par des chercheurs est-allemands

    Conseils pour lutter contre le trollage blogal :

    1/ choisissez un titre rebutant, et la moitié du travail de lutte anti-troll est fait.
    2/ évitez d'insérer des images
    3/ écrivez noir sur blanc (en d'autres termes, évitez les couleurs)
    4/ parlez de littérature, essayez d'en faire, mais...
    5/ ne parlez pas : d'actualité, d'éducation nationale, de la nullité du [censuré - un genre musical populaire auprès des "jeunes"], des valeurs, de la morale, du patriotisme (oups, encore un gros mot)... [vous pouvez continuer la liste à votre convenance]
    6/ censurez vos commentaires de la manière la plus totalitaire sans le moindre scrupule.
    7/ au besoin, adressez-vous de faux éloges ! Au moins, vous aurez des choses agréables à lire.
    8/ faîtes de gros paragraphes avec des phrases longues (mais vous courez alors le risque de n'être plus lu du tout)
    Le lecteur est invité à compléter cette note par ses commentaires les plus élogieux, cela va sans dire.