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  • Voyage d'études

    Après-demain, je pars pour un voyage d'études et de recherches dans les départements de Hiroshima et Yamaguchi, sur les traces d'un ethnographe folkloriste sur lequel je fais ma thèse. Mon itinéraire sera en gros le suivant : (départ Tôkyô, gare de Shinagawa) - Kyôto (une journée) - Nara / Oosaka (1 journée) - Hiroshima (1 journée) - Iwakuni (1 journée ou 2) - Shimonoseki (1 journée) - s'il me reste suffisamment d'argent : Tsushima (île entre le Japon et la Corée du Sud) - Yamaguchi (1 journée) - Okayama (1 journée) - Ashiya (1 journée) et retour le 30. Le but est notamment de visiter l'île de Suô Ooshima, au large d'Iwakuni, le lieu de naissance de cette personne, et la consultation des archives de différents centres de recherches ethnographique.
    Le programme risque d'être modifié en cours de voyage, mais c'est pour me donner une idée. Je serai donc absent de la toile pendant ces quelques jours, mon ordinateur portable étant trop lourd (8kg) pour être transporté avec moi. Laissez-moi des commentaires ici et là, ça me fera une petite surprise au retour ! Merci encore pour votre fidélité, votre participation constructive et votre présence humainement si enrichissante. A bientôt !

  • Sunt puellae

    SUNT PUELLAE, prose




    Il est des souvenirs qui laissent rêveur. J'étais en train de jouer aux dés sur la plage avec un ami de longue date. Le jour déclinait et nous n'avions plus grand chose à faire, si ce n'était bavarder et profiter du coucher de soleil.
    Nous nous apprêtions à regagner nos motos garées plus haut, profitant, bien au chaud dans nos combinaisons de cuir renforcé, de la fraîcheur de l'atmosphère qui commençait de s'installer. Six filles nues passèrent alors sous nos yeux en causant, avec des manifestations de joie. Elles ne purent que nous remarquer et allèrent s'asseoir à vingt mètres de nous. Mon ami et moi nous regardâmes. Je crois qu'à cet instant-là, l'idée de rentrer nous avait passé. Nous tournâmes vite ensuite le nez vers elles, sans y réfléchir, décidés à jouir du spectacle qui s'offrait à nos mâles regards. Dans notre émoi, nous nous interrogions mutuellement sur les raisons d'une telle présence. A mesure que nos yeux gourmands fixaient ces corps graciles, nous sentions toute la puissance du désir animal dilater nos virilités ambitieuses. Que faire ? fallait-il s'approcher ou rester assis, comme des maîtres attendant de se faire servir leur dû ? Nous optâmes pour une stoïque attitude qui, affirmant la puissance de notre esprit, devait à coup sûr en imposer aux donzelles. Ces dernières, qui n'avaient pu manquer de remarquer l'effet qu'elles produisaient sur des hommes tels que nous, s'étaient mises à jouer entre elles, avec des éclats de rire, dont les femmes ont fait une arme de séduction supplémentaire, et des mouvements de cheveux, étincelants dans les derniers rayons du jour : par une sorte de lutinerie, elles se prodiguaient l'une l'autre des caresses et de douces chatouilles sur tout le corps, se ballottant leurs poitrines de toutes tailles...
    "Je n'en puis plus, me dit mon ami, il faut faire quelque chose : soit nous partons immédiatement, soit nous allons les voir et nous leur montrons qui sont les hommes, ici. Vas-y, toi..."Je ne sais s'il m'en croyait réellement capable, mais je le surpris en me levant sur-le-champ (me surprenant moi-même) et je retirai mon blouson, le laissant lourdement retomber dans le sable humide dans un bruit sourd. Je m'avançai vers le bataillon des tentatrices qui m'attendaient, tout sourire, les tétons audacieusement pointés dans ma direction. En matière de séduction, je ne saurais me louer de plans qui auraient fonctionné. Aussi, en cette circonstance manifestement exceptionnelle, n'avais-je aucune stratégie. Il me fallut donc recourir à mon talent d'improvisateur. Je n'étais sûr de rien, sauf d'une chose : que face à un groupe de filles, qui plus est assez sures d'elles pour soutenir éhonté ment le regard d'un homme alors qu'elles étaient nues, je ne pourrais guère compter sur leur candeur, et qu'en cas d'échec, il serait d'autant plus douloureux qu'il aurait lieu sous les yeux mêmes de mon meilleur ami.
    A mesure que mes pas me rapprochaient de l'escadron de ces voluptueuses créatures, je faisais les plus grands efforts dont un homme soit capable pour dominer ma peur et paraître assuré. A deux mètres d'elles, je leur adressai la parole. Celles qui regardaient ailleurs tournèrent alors la tête dans ma direction. Je fis encore deux petits pas. Là, pensai-je, la machine est lancée, on ne peut plus l'arrêter : fais ce que la nature veut que tu fasses, et tant pis pour les conséquences. Laissant mon regard rebondir de l'une à l'autre sans s'attarder (je ne voulais pas paraître intéressé, bien que je l'étais assurément), je repris mon discours sans discontinuer, d'un débit un peu rapide et haché à certains moments, ce dont j'étais conscient mais contre quoi je ne pouvais rien faire. Lorsque mon imagination verbale ne fournit plus de mots à ma bouche, je finis par m'arrêter et, ému, je passai ma main moite sur mon visage barbu de quelques jours. Sans doute ma virilité apparut-elle transcendée aux yeux de ces femelles en rut, car l'une d'elle me fit signe de venir à elle, d'un doigt, et me dit : "Tu as fini ? ... Eh bien, viens un peu près de nous... et montre-nous qui est l'homme, et ce qu'un homme comme toi peut bien faire avec six filles nues... " Je ne me fis pas prier. J'épargne au lecteur les détails que pourtant je le sens curieux de connaître. Tout ce que je dirai, c'est qu'en cet instant je perdis vite mes vêtements et que j'avais oublié mon ami, sidéré, au loin...
    Jusqu'à ce qu'elles lui firent signe de nous rejoindre. Pensez donc : six filles, toutes plus délicieuses les unes que les autres ! Il y avait bien de l'ouvrage pour deux !



    commencé le 19 septembre 1997 et fini le 19 juin 1999 au manuscrit et le 1er. octobre 1999 à la frappe.

  • Appel aux lecteurs

    Zlu, Dav et Will (d'NFH) m'ont gracieusement fait profiter de leurs heureuses trouvailles sur le net. J'invite les autres lecteurs à me communiquer les adresses de sites qu'ils me recommandent.
    Les sujets qui m'intéressent :
    - la photographie (de préférence l'architecture, les friches industrielles) ;
    - la littérature ;
    - les projets artistiques globaux (comme 99 rooms, ou NFH).

    Bonne compétition !

  • A vos risques et périls !

    Voici l'adresse de deux sites que m'a envoyé le webmestre de NFH Propaganda. En le remerciant, je ne peux qu'en recommander la vision à l'internaute majeur et chevronné (à l'esprit ouvert). Là encore, il s'agit d'oeuvres de fiction artistiques.

    Après le lien donné par Zlu (Hotel) dans une de ses notes (cherchez bien), voici un autre site d'"hôpital" tout aussi peu accueillant ! Mais on y trouve une pointe d'humour qui détend l'atmosphère et fait retomber le malaise :
    "The Hospital Apoka" : http://hospital.apoka.com/

    Un site dans l'esprit des films Seven, Le collectionneur, Saw etc. En gros, les rêves de malade d'un tueur en série. Tout aussi travaillé et esthétique, mais plus "dans l'air du temps" (donc un peu moins original). On ira aussi voir leurs liens assez intéressants :
    "Sick Dreams" : http://www.hxdben-area.com/

    A vous de voir !

  • Mise à jour

    Je viens de faire une importante mise à jour (avec photos) de l'article sur le site NFH Propaganda. J'invite le lecteur à s'y reporter et à découvrir ce projet artistique majeur.