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  • Le sabre du grimpant (I - Introduction)

    [Deuxième nouvelle que m'a envoyé MC Croche 8, cette fois-ci plus longue, en plusieurs épisodes. On aura reconnu dans le personnage du vieil homme un musicien célèbre.]

    -L’homme était visiblement âgé, peut-être très âgé, aussi frêle d’apparence qu’impérieux dans son maintien Cela devait bien faire dix minutes interminables que Raul Bottello, faute de distraction plus amusante, l’observait du coin de l’œil, tout en s’efforçant, par habitude professionnelle, de deviner le passé de l’inconnu. Celui-ci, d’une impassibilité quasiment impériale, semblait s’être figé dans la contemplation des cimes neigeuses qui s’étalaient par delà la verrière de l’hôtel. Malgré la chaleur douce qui régnait dans la pièce, et que la réflexion des rayons du soleil sur les vitres accroissait encore, l’homme portait un épais pardessus noir dont le col relevé ne laissait guère apparaître que par fragments le costume de tweed, la chemise impeccable et le nœud papillon vert qui composaient sa mise. La tête, surmontée d’un chapeau sombre à galon étroit, et dans son immobilité étrange, paraissait celle d’une statue que l’on aurait sculptée dans l’os plutôt que dans la pierre ; sur la face, barrée de rides profondes, saillaient d’abord un long nez, puissamment structuré, puis une bouche aux lèvres épaisses et dédaigneuses. Du regard on ne pouvait rien dire, masqué qu’il était par d’épaisses lunettes noires. Les mains noueuses, décharnées, et que l’on devinait cependant d’une force paradoxale chez un personnage aussi chétif, agrippaient en serres le pommeau argenté d’une cane d’acajou. Un plaid jeté sur les jambes laissait toutefois émerger à son extrémité deux grands pieds que chaussaient d’incongrues sandales de cuir, un peu semblables à celles que portent les missionnaires.

    A dix heures très précises un garçon apporta au vieillard un grand verre de ce que le regard exercé de Raul identifia immédiatement comme devant être un excellent whisky. L’homme, après l’avoir précautionneusement porté à ses lèvres, le but avec application mais d’un seul trait ; puis, à l’indicible stupéfaction de Raul Bottello, il se tourna vers lui et, désignant d’une main son estomac, il lui lança avec un mystérieux sourire : « Trrrès bon pourr les entrrrailles ! »

    Et, avant même que Bottello ait pu articuler le moindre mot, l’autre, recouvrant avec une fulgurante rapidité sa morgue initiale, lui tournait le dos sans plus de façons et gagnait la sortie à petits pas majestueux, suspendu au bras du garçon à l’efficacité toute helvétique…

    -« La journée commence bien… » soupira Bottello…

    Lire le chapitre II

  • Isidore Lanausée

    [Voici une nouvelle que son auteur, MC Croche-8 (il m'a laissé le soin de lui trouver un pseudonyme), m'a autorisé à publier. Il s'agit d'un pastiche hommage à Léon BLOY.]

    Si l’on avait dit à Isidore Lanausée qu’il serait un jour regardé par la masse imbécile de ses contemporains comme un exemple de la plus haute vertu, on aurait vu se peindre sur sa face méfiante et presque « rétrécie » par l’habitude du soupçon, un étonnement ayant, pour tout observateur impartial, les caractéristiques les plus évidentes de la stupidité.
    Pour l’avoir fréquenté quelque peu, du temps de ma jeunesse, et, je vous prie de le croire, sans plaisir ni profit, je puis bien attester de l’exactitude de cette affirmation ! car il faut rendre à Lanausée au moins cette justice qu’il se connaissait bien et ne cherchait guère à tromper son monde en affectant les manières de la piété ou le masque de la bienveillance.
    Héritier d’une longue lignée de préteurs sur gages, il avait, dès sa plus tendre enfance, manifesté les plus brillantes dispositions pour un emploi ou ses qualités de chirurgicale froideur et d’avidité quasi gloutonne s’épanouissaient avec une rapidité merveilleuse.
    A seize ans, il avait déjà précipité plusieurs faillites, profité d’un nombre respectable de ruines familiales sans pour autant délaisser les profits plus modestes , quoique non négligeables pour la réputation d’une maison, que lui apportaient la mise à sac des dernières ressources d’un nombre respectable de miséreux et loqueteux en tous genres. Ses parents, éblouis par la précocité et les dons du rejeton prodige (dans un domaine, celui de la crapulerie légale et super fine, qui connaît, certes, beaucoup de postulants mais peu de véritables vocations), en pleuraient d’attendrissement. C’était, sans doute, un spectacle bien touchant que de surprendre le récit que, chaque soir, le jeune Isidore faisait aux auteurs de ses jours et dans lequel il détaillait à plaisir la liste de ses quotidiens profits La délectable litanie, qui s’ajoutait à la quiétude lénitive de la digestion, sonnait à leurs oreilles comme une musique des sphères : pour un peu, ils en auraient crevé de joie !
    Hélas ! la nature si bien organisée de cet athlète du lucre n’était pas exempte de toute faiblesse, comme il en va généralement chez les sujets les mieux doués de quelque domaine que ce soit, et la sienne avait nom : superstition…
    Il arriva qu’étant entré en possession d’une collection de monnaies anciennes, (dernier vestige de la magnificence bourgeoise d’un vieillard réduit à une presque mendicité par une noce effrénée poursuivie assez tard), Lanausée entreprit d’en connaître la valeur réelle. L’expert auquel il s’adressa avec les réticences et les manières d’un conspirateur ne lui laissa aucun doute : l’ensemble était inestimable, absolument sans prix ! Pourquoi se crut-il obligé d’ajouter, sur le pas de la porte, qu’une légende de déveine et de malédiction s’attachaient à ces pièces vénérables ? « mais notre époque positive a dépassé, mon cher Monsieur, de telles calembredaines.. » conclut sournoisement le spécialiste, plein d’une énigmatique et alexandrine componction.
    Le ver était désormais dans le fruit qui prit rapidement les dimensions d’une obsession dans la cervelle pourtant cadenassée de l’usurier virtuose. La difficile résolution fut enfin prise de se débarrasser au plus vite de l’ancestral et funeste magot. Il attendit la nuit et, les poches pleines de cette mitraille prétendument ensorcelée, il se dirigea prestement vers les quais, refuge habituel d’une sub-humanité en voie de fossilisation. Dans un coin isolé, il avisa le plus minable des minables représentants de cette honorable corporation et, sans un mot, il déversa le contenu de ses poches dans la sébile du pitoyable homoncule. « Vous êtes un prince, s’écria celui-ci en s’accrochant précipitamment aux basques de son habit, vous êtes mon sauveur », et relevant la tête il ajouta soudain : soyez béni Monsieur Lanausée »
    Ce fut comme une commotion pour Isidore : par quel prodige cette face hirsute et presque informe l’avait-elle reconnu ? Il se dégagea brutalement tandis que résonnaient de plus en plus fort les clameurs laudatives du mendigot intempestif. « Soyez béni, monsieur Lanausée. Vous êtes un saint ! » C’en était trop : en un instant il vit sa réputation compromise, sa famille si honorablement connue dans les milieux d’affaires soupçonnée, par sa faute !, d’une infamante compassion. Il aurait voulu crier : « c’est un mal-en-ten-du ! » mais les sons s’étranglèrent dans sa gorge avant même d’en pouvoir s’extraire… Il tomba raide mort : le cœur, voyez-vous, le cœur…
    Et c’est ainsi qu’une carrière prometteuse de canaille ordinaire se trouva fort inopinément interrompue.

  • Requiescat in pace

    Exemples de mots supprimés
    au cours de la révision de la huitième édition du
    Dictionnaire de l'Académie française



    * abuseur (XIVe s. ; Acad. 4e)
    * académiste (XVIIe s., d’abord au sens de « membre de l’Académie française » (correspondance de Chapelain, 1634) ; Les Académistes, comédie de Saint-Evremond ; supplanté dès 1635 par académicien ; puis au sens de « élève d’une académie », enregistré par Acad. 1ère : « Qui apprend à monter à cheval et autres exercices dans une académie ».)
    * accortise (XVIe s. ; Acad. 1ère)
    * acenser (XIIIe s. ; Acad. 1ère)
    * acerbité (XIVe s. ; Acad. 5e)
    * acidule (XVIIIe s. ; Acad. 4e)
    * affinerie (XVIe s. ; Acad. 4e)
    * aliénisme (XIXe s. ; seulement dans Acad. 8e)
    * amatelotage (XIXe s. ; Acad. 6e)
    * amusoire (XVIe s. ; Acad. 2 e)
    * anastatique (XIXe s. ; Acad. 8e)
    * anguillade (XVIe s. ; Acad. 1ère)
    * antanaclase (XVIIIe s. ; Acad. 4e)
    * apercevance (XIIe s. ; encore bien attesté XVIe s. ; repris Acad. 5e --> peu usité dès 6e.)
    * archidiaconat (XVIe s. ; Acad. 1ère)
    * architriclin (XIIe s., puis XVe s. ; Acad. 4e)
    * arrêtiste (XVIIIe s. ; Acad. 4e ; attesté dans la plupart des dictionnaires généraux du XIXe et du XXe s.)
    * assoter (XIIIe s. ; déjà vieilli au XVIIe s. : au participe passé dans Acad. 1ère, le verbe étant réputé sorti de l’usage.)
    * atonique (XVIe s. ; Acad. 6e)
    * attiseur (XIIIe s. ; Acad. 5e ; attesté dans la plupart des dictionnaires généraux du XIXe s.)
    * avénage (XIIIe s. ; Acad. 5e)
    * avertin (XIIIe s. ; Acad. 5e + principaux dictionnaires généraux XIXe et XXe s.)
    * babillement (XVIe s. ; Acad. 6e ; surtout utilisé en médecine, selon la plupart des dictionnaires généraux du XIXe s.)
    * bagues (XVe s. ; Acad. 6e)
    * baladinage (XVIIIe s. ; Acad. 5e)
    * baliverner (XVIe s. ; Acad. 4e)
    * bergerette (XIIIe s., au sens donné par Acad. 8e, enregistré dès 6e ; XVIe s., au sens de « liqueur composé de vin et de miel », enregistré par Acad. 5e.)
    * besaigre (XVIIe s. ; Acad. 4e)
    * biaiseur, -euse (XIXe s. ; peu usité selon Larousse XIXe s., mais enregistré par Acad. 8e.)
    * boquillon (XIIIe s. ; Acad. 4e ; supplanté par bûcheron au XVIIIe s., mais encore attesté en Picardie et en Flandre ; se rencontre chez La Fontaine.)
    * brandiller (XIIIe s., intransitivement ; XVIIe s., transitivement ; Acad. 1ère)
    * brétailler/brétailleur (XVIIIe s. ; Acad. 4e)
    * brocardeur, -euse (XVIe s. ; Acad. 4e)
    * cacade (fin XVIe s. ; Acad. 1ère, « plus ordinairement au figuré ».)
    * carrelure (XVe s. ; au sens de « bon repas », chez Rabelais, La Fontaine, enregistré par Acad. 1ère : « On dit figurément d’un homme affamé qui a fait un bon repas qu’Il s’est fait une quarreleure, une bonne quarreleure de ventre. »)
    * chancissure (XVIe s. ; Acad. 1ère)
    * chapechute (XIIe s. ; se rencontre chez La Fontaine ; Acad. 8e seulement)
    * chapeler (XIIe s., au sens de « frapper rudement, tailler en pièces » ; XIVe s., au sens donné dans Acad. 8e, enregistré dès 1ère; XIXe s., au sens de « taillader ».)
    * charmoie (XIIIe s., comme toponyme ; puis XVIIe s. ; Acad. 4e)
    * charnure (XIIe s. ; Acad. 1ère ; emplois littéraires au XIXe et au XXe s. ex. : Georges Duhamel.)
    * chipotier, -ière (XVIIe s., chez Furetière ; Acad. 4e)
    * chômable (XVIe s., puis Acad. 1ère.)
    * chouanner (fin XVIIIe s., sous la Révolution ; se rencontre évidemment chez Balzac, Barbey d’Aurevilly, etc. ; chouan, chouannerie dans Acad. 7e, chouanner seulement dans 8e.)
    * clochement (XIVe s. ; Acad. 5e)
    * clubiste (fin XVIIIe s. ; club et clubiste seulement dans Acad. 6e.)
    * colluder (XVIe s. ; Acad. 1ère ; attesté dans la plupart des dictionnaires généraux du XIXe et du XXe s.)
    * collusoire (XIVe s. ; idem.)
    * conjouir (se) (Xe s., transitivement, au sens de « recevoir avec courtoisie », puis, fin XIIe s., intransitivement ; XVe s., emploi pronominal --> déjà vieilli au XVIIe s., mais enregistré par Acad. 1ère.)
    * conspirant, -ante (XVIIIe s. ; Acad. 5e)
    * contre-police ( fin XVIIIe s., sous la Révolution ; se rencontre chez Balzac ; Acad. 8e seulement)
    * convertissement (XIIIe s., au sens de « action de transformer une substance en une autre » ; XVIIe s., comme terme de finance, enregistré par Acad. 1ère.)
    * convoiteux, -euse (XIIe s. ; Acad. 1ère ; attesté dans les dictionnaires du XIXe s., mais réputé vieilli par Richelet ; se trouve chez La Fontaine.)
    * couchée (XIIIe s., au sens de « action de se coucher (en parlant du soleil) » ; XVIIe s., au sens donné par Acad. 8e, enregistré dès 1ère.)
    * courte-botte (XVIIIe s., dans Acad. 4e )
    * crapoussin, -ine (XVIIIe s. ; Acad. 5e)
    * crosseur (XVIIe s., au sens de « personne qui joue à la crosse, qui chasse la balle avec une crosse » , enregistré par Acad. 1ère ; XIXe s., au sens de « querelleur ».)
    * curation (XIIIe s.; dans la langue médicale du XVIIe s. --> repris par Molière ; Acad. 4e ; peu usité selon Larousse XIXe s. ; exclu des dictionnaires généraux du milieu du XXe s.)
    * délogement (fin XIVe s., en parlant d’une troupe qui lève le camp, quitte son casernement ou son cantonnement d’étape, puis XVIe s., au sens général donné par Acad. 8e et enregistré dès Acad. 1ère, avec la mention : « Il se dit plus ordinairement à l’égard des gens de guerre. »)
    * démeublement (XVIIe s. ; Acad. 4e)
    * dépopulariser (XVIIIe s. ; Acad. 6e)
    * dramatiste (fin XVIIIe s., comme dramaturge ; Acad. 5e)
    * duriuscule (XVIIe s., dans Le Malade imaginaire de Molière : « pouls duriuscule », par opposition à capricant ; Acad. 4e)
    * ébaudissement (XIIIe s. ; Acad. 4e)
    * écraseur, -euse (XVIe s., comme adjectif, en parlant du tonnerre ; début XVIIe s., comme substantif, en parlant d’un mauvais cocher ; seulement dans Acad. 8e, au sens général de « celui qui écrase ».)
    * éraillement (XVIe s., en parlant des paupières (cf. ectropion) ; XIXe s., en parlant d’une étoffe et de la voix ; l’Acad. ne connaît que le premier sens, de la 4e à la 8e, qui mentionne le second.)
    * ergoterie (XVIe s., première attestation, puis XVIIIe s., dans Trévoux --> remplacé par ergotage ; Acad. 7e : renvoi à ergotage)
    * escroqueur, -euse (XVIe s. ; Acad. 1ère)
    * ésopique (XVIe s. ; Acad. 8e)
    * euphuisme (XIVe s. ; Acad. 8e ; cf. marinisme, gongorisme, etc.)
    * exacteur (XIVe s. ; Acad. 1ère)
    * fanfan ( début XVIe s. ; Acad. 4e)
    * finet, -ette (XVe s. ; Acad. 1ère ; peu usité selon Acad. 6e.)
    * friponneau (XVIIe s., dans les Contes de La Fontaine ; Acad. 4e)
    * futurition (début XVIIIe s., chez Fénelon, au sens donné par Acad. 8e, enregistré dès 5e ; Acad. 4e : « Ce qui doit arriver. »)
    * gaminer (XIXe s. ; Acad. 8e)
    * gasconisme (XVIe s. ; Acad. 2e)
    * guenuche (XVIIe s. ; Acad. 2e)
    * havir (début XIVe s., au sens figuré de « désirer ardemment, brûler de » ; XVIe s., au sens de « brûler, dessécher, hâler » ; XVIIe s., au sens donné par Acad. 8e, et seul enregistré par 1ère.)
    * hebdomadier, -ière (XIIIe s. ; Acad. 2e)
    * hommagé, -ée/ hommager (XVIe s. ; Acad. 4e)
    * ichor/ichoreux, -euse (XVIe s. ; ichoreux, -euse, Acad. 4e, et ichor, 7e )
    * imbrisable (XIXe s. ; Acad. 8e)
    * immortification/immortifié, -ée (début XVIIe s., chez saint François de Sales ; Acad. 2e)
    * impatroniser (s’) (XVIe s., au sens de « s’emparer, se rendre maître d’une ville, d’un pays » ; XVIIIe s., au sens donné dans Acad. 8e ; les deux sens figurent dans Acad. 1ère.)
    * imployable (XVIe s., au propre et au figuré ; seulement Acad. 8e)
    * incorrigibilité (début XVIe s. ; au XVIIe s., chez le cardinal de Retz ; Acad. 2e)
    * indévot , -ote/indévotion (XVe s. ; indévot, substantif, XVIIe s. ; Acad. 1ère)
    * indulgencier (XIXe s. ; Acad. 8e)
    * larmoyeur, -euse (fin XVIIe s. ; Acad. 7e)
    * larroneau (XVe s. ; Acad. 1ère)

    source :
    http://www.academie-francaise.fr/dictionnaire/

  • Questionnaire de PROUST

    プルーストのアンケート

    Par jeu, je me suis prêté au questionnaire proustien. C'est aussi une façon de me présenter un peu plus. 遊びとして、プルーストのアンケートに答えました。

    Votre principal trait de caractère ? あなたの主な性格の性質
    La volonté. 意志が強い

    Votre principale qualité ? 主な長所

    La gentillesse (bonne pâte) 優しさ(好人物)

    Votre principal défaut ? 主な欠点
    La raideur. 堅苦しさ

    Votre occupation préférée ? 趣味
    Lire et écrire. 読書・本を書く

    La qualité que vous recherchez chez un homme ? 男で探している長所
    La bonté. 善良さ

    La qualité que vous recherchez chez une femme ? 女で探している長所

    La sensualité et l'intelligence. 官能性や知性

    Qu'appréciez-vous le plus chez vos amis ? お友達の好きなところ
    Leur gentillesse et leur intelligence. 彼らの優しさや知性

    Que possédez-vous de plus cher ? あなたの最も高いもの
    Ma famille, mes manuscrits ; sinon, au niveau matériel, ma bibliothèque. 私の家族・原稿。具体的には私の蔵書

    Qu'avez-vous réussi de mieux dans votre vie ? あなたの一生の一番よくできたこと
    Mon roman "Un jeune prêtre". 僕の小説『一人の若い神父』

    Votre plus grande inspiration ? あなたの一番大きな感興・インスピレーション
    Les usines désaffectées. 廃用になった工場

    Votre plus grand bonheur passé ? 過去の一番大きな幸せ
    Il y en a tant, et c'est trop personnel. Disons, quand j'ai achevé mon premier roman.多くありますし、私的なものですよね。まあ、最初の小説を完成した時

    Votre plus grand malheur passé ? 過去の一番大きな不幸

    Trop personnel. Disons... oh, eh puis non ! プライベートすぎます。あのう、何というだろう…じゃ、いや。

    Votre plus grande peur ? 一番怖いもの
    L'invasion des insectes et l'incendie des bibliothèques.昆虫の侵入・図書館の火災

    Votre plus grand regret ? 一番悔やむもの
    De ne m'être pas fait acheter un jouet Robotech un jour au supermarché. Je ne l'ai plus jamais revu. 子供の頃、スーパーで「モスペアダ」のおもちゃを買わせなかったこと

    Votre idéal de bonheur terrestre ? あなたの理想的な幸せ
    Amour, littérature et tranquillité. Rien de révolutionnaire, quoi ! 愛・文学・静かさ。革新ではありませんね。

    Le comble de la misère ? 貧しさの絶頂
    L'absence de foi. 信仰がないこと

    Le pays où vous désireriez vivre ? 住みたい国
    Le Japon ? 日本って答えていい?

    Votre mot favori ? 一番好きな単語
    Prêtre. 神父

    Votre juron favori ? 一番好きなののしり
    Juron ? pas de juron en particulier. Insulte ? - Tocard ! 好きなののしりが別にない。侮辱でよければ、「tocard (くだらない)」。

    Vos héros de fiction ? 好きなフィクションの男性の主人公
    Lancelot ; le héros de La duchesse de Langeais ; Léopold (La femme pauvre) ; le narrateur de Point de lendemain...

    Vos héroïnes de fiction ? 好きな女性の主人公
    Laissez-moi y réfléchir ! Déjà : La femme de trente ans ; les femmes de l'Arétin

    Vos héros réels ? 好きな事実の男の人物
    Patrick Baudry (dans mon enfance 子供の頃) ; René Girard (哲学者ルネ・ジラール)

    Vos héroïnes réelles ? 好きな事実女の人物
    Les femmes anonymes qui s'occupent des enfants maltraités ou des femmes violées 虐待された子供やレイプされた女の人に世話をする女の人たち ; Hannah Arrendt (哲学者アンナ・アレント)

    Le fait militaire que vous admirez le plus ? 一番感嘆している武勲
    Alexandre mettant en fuite Darius à Gaugamèle アレキダンダー大帝がゴガメルでダライアスを撃破したとき

    La réforme que vous admirez le plus ? 一番尊敬している改革
    Si seulement il y avait une réforme digne de ce nom ! Bon, comme réformette, celle qui réduit le droit à acquitter lors de la création d'une société commerciale. Dans les réformes passées : l'abolition de l'esclavage ; l'abolition de la peine de mort. 奴隷制度の廃止、死刑の廃止

    Le don de la nature que vous souhaiteriez avoir ? ほしい自然のたまもの
    Un bon repas à la française avec viande en sauce au vin et gratin dauphinois à volonté (sauce épaisse et bien crémeuse) ! Ah non ! Ca, c'est un don EN nature. Alors pour un don DE LA nature, disons l'endurance physique. 持久力

    Les fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence ? 寛大なに扱う過ち
    Celles dictées par l'amour pour ses enfants. 子供のためにやった悪いこと

    La partie de votre personnalité que vous aimeriez changer ? あなたの性格の変わってほしい部分
    Pas ma personnalité, mon intelligence. 性格じゃなくて、知性が変わってほしい。

    La partie de votre physique que vous aimeriez changer ? あなたの体の変わってほしい部分
    Mon buste. Plus de muscles serait seyant. 上半身。もっと筋肉がったらいいです。

    Seriez-vous capable de tuer quelqu'un ? 人を殺すことができますか。
    Oui, comme tout le monde. Mais j'espère ne jamais y être réduit. はい、人は皆できますが、やる必要が決してないことを望んでいます。

    Croyez-vous à la survie de l'âme ? 魂の無窮のことを信じていますか。
    Oui. はい

    Comment aimeriez-vous mourir ? どのように死にたいですか。
    Dans mon lit, à 100 ans, entouré de ma famille en pleurs. Et moi, le patriarche, je serais rassurant et tendre avec tous. (On peut toujours espérer !) 100歳に、家族全員に囲まれて、ベッドの中で。そのとき、僕は皆に優しくして、安心させます。

    Votre devise ? あなたのモットー
    Plus vite c'est fait, l'mieux c'est. (quand j'étais petit) Maintenant, "ne pas remettre à plus tard ce qu'on peut faire le jour même" (dur dur !). 「思い立ったが吉日」

    Votre état d'esprit présent ? 今の気分
    Bonne humeur, jovialité. 機嫌がよくて、陽気です。