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2005 Au fil de la plume 日記 - Page 24

  • Du nouveau ?

    Mon travail avance bien. Bientôt un contenu digne de ce nom ! Par ailleurs, la nouvelle va reprendre, et le lecteur ne sera pas au bout de ses surprises.

  • Actualité du blog 新しいブログリンク

    Aujourd'hui, j'ai découvert par hasard le blog suivant qui parle du Japon / 今朝、東京に関するブログを発見しました。 :
    Erwan Loisant - A French Geek in Tokyo ここにクリック

    Et récemment, je suis tombé sur le blog littéraire suivant / 最近、フランス人のアマチューア作家のブログも発見しました。 :
    http://clublitteraire.blogspot.com/




  • Recentrage

    1/ J'ai décidé (à mon grand regret) d'essayer de passer moins de temps sur internet, et davantage sur mon traitement de texte pour des raisons purement professionnelles. Ne désertez pas ce blog, mes amis, même s'il est moins mis à jour. Je suis dans une période de gros surmenage, et il s'agit ici d'une question de priorités, et je tiens à ma santé. Espérons que je pourrai faire tout ce que je dois, car je n'ai pas le choix. Vous en verrez peut-être les résultats, lorsque mon récit de voyage dans sa version universitaire et japonaise, sera achevé, et que je l'aurai mis sur mon site.
    En attendant de vos nouvelles, je retourne à mes recherches.

    2/ Constatant que ma nouvelle suscitait si peu de réactions, j'en interromps la rédaction jusqu'à nouvel ordre (de toute façon, je n'ai plus le temps, alors... ).

  • Concert de musique traditionnelle japonaise 日本古典音楽のコンサートについて

    Pour ceux qui lisent le japonais (日本語の読める方々へ) : mise à jour du site (ここにクリック) : article sur un concert de musique traditionnelle japonaise.

    http://all.zebest.free.fr/ (section Japon - Tôkyô - Evénements - Concert)

  • Emprise progressive (2)

    Arrivé en bas de l'escalier, légèrement essoufflé, Raphaël se dirigea vers sa voiture. Au moment où il s'apprêtait à traverser la rue pour la rejoindre, deux hommes surgirent de rues adjacentes et s'approchèrent du véhicule en le fixant sans ciller, le visage inexpressif. Raphaël resta interdit l'espace de deux secondes, puis il fit un de ces rares choix auxquels on n'est pas forcément confronté dans sa vie. Renonçant à prendre sa voiture (ce qui revenait à dire : renonçant à sa voiture même), il changea brusquement de direction et se sauva en courant sans regarder derrière lui. L'un des hommes voulut se lancer à sa poursuite, mais il en fut empêché par l'autre qui le retint par l'épaule, lui faisant signe que non, de la tête. Le premier ne répondit rien, et les deux hommes repartirent dans le sens inverse. La lumière baignait le quartier bourgeois. Des rires d'enfants parvenaient d'un jardin public situé à proximité. Tout était vert, beau, tout allait bien, je répète : tout allait bien. Tout allait bien...

    Et pourtant.
    Personne (à part le chat Arsène) n'avait découvert ce qui encombrait l'appartement de Raphaël. N'importe quel quidam l'eût-il fait, qu'il n'en aurait pas mesuré toute la portée. Pourquoi ? Parce qu'il n'en aurait pas possédé TOUTES LES CLES. Croyez-vous qu'il est facile de concevoir des choses qui dépassent vos capacités d'entendement ? Qui sait : peut-être Arsène seul avait il compris, tant il est vrai qu'on crédite les chats de pouvoirs mystérieux, ce qui explique la fascination qu'ils exercent tout comme la répulsion et la haine. On raconta à l'auteur de ces lignes qu'autrefois, un enfant s'amusait à lapider des chats à mort. Un jour, le fantôme d'un de ces chats se vengea et poursuivit l'enfant, devenu adulte, en lui infligeant une malchance prodigieuse. Ce garçon, perdant toute confiance en lui et tout espoir en une quelconque justice providentielle, sombra peu à peu dans le cynisme, la méchanceté, et la démence. Il se livra à divers excès autodestructeurs qui n'avaient aucun sens et, un beau jour de mai, alors qu'il s'apprêtait à aller chercher sa copine dans sa vieille Ford fiesta blanche diesel... Non, la suite à cette histoire viendra en son temps également.

    Raphaël se trouvait seul en plein centre ville, à une heure de faible affluence. Que faire ? Où aller ? Marescould n'avait pas donné plus de détails. Il devait pourtant trouver une issue. Il ne pouvait pas se permettre de rester,, hagard, en plein Paris, seul et abandonné de tous, sans savoir ce qu'il allait advenir de lui. Faute de mieux, il se résolut à prendre le premier bus qui se présenta, et monta dedans. Le véhicule avait comme direction la Gare de Lyon... Il n'aurait jamais dû monter.

    Lire le chapitre 3