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2005 Au fil de la plume 日記 - Page 8

  • Les cartons à la baguette !

    Mon installation dans la capitale des Trois Gaules est faite, mes affaires étant rangées, et mes outils de travail à portée de main. N'étaient les problèmes d'arrêts intempestifs de mon ordinateur, tout serait parfais, mais je ne me plains pas !

    [Petite questions : Pensez-vous qu'un onduleur pourrait régler ce problème ? (J'ai déjà fait un scan et éliminé un virus.) ]

    Comme j'évoque Lyon, voici une petite question de culture générale : A quelle famille linguistique appartenait l'ancêtre du lyonnais. Certes, il s'agit d'une langue dite indo-européenne, mais encore ? Un bonbon virtuel à celui qui me donne la bonne réponse sans tricher.

  • Découvertes littéraires

    A défaut d'une note digne de ce nom (pour les raisons informatiques que l'on sait), voici pour le lecteur le résultat de mes dernières découvertes littéraires (qui sont donc aussi des conseils).

    Roger MARTIN DU GARD : Le cahier gris (Gallimard) : que le lecteur ne se laisse pas abuser par la collection pour lycéens (volume rempli de notes ineptes et idéologiquement orientées - je n'en dis pas plus), il s'agit là d'un authetique roman tout public, voire pour adultes, premier volume d'une saga familiale qui n'a rien de léger comme un feuilleton télévisé, mais d'une entreprise d'anaylse psychologique en contexte," Les Thibault".

    Leo PERUTZ : Seigneur, ayez pitié de moi (10/18) : j'avais déjà lu le formidable polar mystérieux, Le maître du Jugement Dernier, son chef d'oeuvre d'après les spécialistes, qui décrivait la société germanisée d'Europe de l'Est et présentait des personnages tous plus curieux et sombres les uns que les autres. L'enquêteur y cherchait un assassin obèse, mais il n'était pas au bout de ses surprises. Avec Seigneur, ayez pitié de moi, nous retoruvons cet univers, notamment avec la deuxième nouvelle ("Mardi 12 octobre 1916"), mais le décor présenté est la Russie communiste des débuts. D'autrs textes, en revanche, nous plongent dans des décors complètement différents, comme l'Italie rurale du XVIIIème siècle ("La naissance de l'Antechrist"). Le trait commun à toputes ces histoires, outre un style sobre, précis et maîtrisé, c'est cette capacité à nous surprendre toujours, avec un denoument parfois aux limites du fantastique.

    Marie HOLZMAN & CHEN Yan, dirigé par : Ecrits édifiants et curieux sur la Chine du XXIè siècle (l'aube / essai) : il s'agit d'un recueil d'essais rédigés par des écrivains contemporains, traduits par des personnes différentes, et ayant pour thème la liberté d'expression et les Droits de l'Homme. Nous sommes donc en face de textes contingents, en prise directe avec les problèmes de leur époque, et pas du tout universels. Probablement serviront-ils un jour de documents de référence aux futurs historiens de la pensée (Comment les intellectuels chinois réagissaient-ils à l'état des Droits de l'Homme dans les année 1990-2000 ?). Un livre qui ne manque pas d'intérêt, et dont je salue les excellentes traductions.

  • Nouvelle rubrique : Spiritualité

    Cela fait quelques temps déjà que j'y songeais. Voici une nouvelle rubrique, consacrée à la spiritualité. J'y placerai des extraits de textes qui m'auront paru intéressants ou surprenants, et il m'arrivera parfois de laisser des notes de mon cru. Aucune intention dogmatique chez moi. Il s'agit juste de montrer que mon expérience intérieure s'accorde avec mon amour de la littérature.
    Enfin, les citations ne seront pas fournies avec le commentaire. C'est vous qui le rédigerez si le coeur vous en dit.

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    "[...] Ne pas donner à ceux qui n'en ont pas besoin, ni les inviter. Ce sont ceux justement qui auront reçu de vous qui ne feront rien pour vous quand vous serez dans la peine."

    "Quand on m'attaque dans un salon, il faut laisser les gens baver".

    Maître PHILIPPE, 16 août 1904, cité par Sédir

    Ces citations sont certes sorties de leur contexte, mais dans le livre où je les ai tirées, elles figuraient en fragments sans autre espèce d'habillage.

  • Des cartons

    Ils montent jusqu'au plafond, encombrent les escaliers et couloirs, se dressent empilés de chaque côté de mon oreiller, comme les grognards de cauchemars balzaciens. On les ouvre, et la mémoire jaillit. Plus on s'y plonge, et plus ils prennent d'ascendant sur nous. "Tu ne te débarrasseras pas de nous", semblent-ils me dire.
    Tel Sisyphe, j'en déplace tous les jours. Mais lorsque j'en monte un, il me faut en descendre un autre ! Tout cela semble ne jamais devoir finir. Et cette note a l'air d'être la redite de mes textes d'avant le déménagement.
    J'ai renoncé à la plupart des biens matériels, mais je ne peux abandonner mes livres, car les livres sont à la fois objets matériels et nourriture intellectuelle intarrissable, donc biens doublement riches. Ils sont ma seule richesse, et semblent, du dedans de leurs cartons, m'invectiver. La noblesse récalcitre (sic.) à se laisser enfermer et réclame de l'air. Tout comme moi !

  • De la brièveté des écritures

    J'ai retrouvé ma tour (mon PC), reliée à l'ADSL, et c'est elle que j'utilise désormais pour rédiger ce blog. Elle a malheureusement la fâcheuse tendance à s'éteindre toute seule, sans prévenir, à n'importe quel moment. S'ensuivent les contrariétés que l'on devine. Je suis donc réduit à la plus absolue prudence, et ma propension à la brièveté se trouve fortement encouragée.

    [Après que j'eus enregistré cette note, le PC, comme pour me donner raison, s'est éteint.]